Algérie

Financé par l'ANSEJ de Chlef



Financé par l'ANSEJ de Chlef
C'est le cas, entre autres, d'un jeune promoteur à Ghobal dans la commune de Talassa au nord-est du chef-lieu de la wilaya, qui souhaitait se lancer dans la boulangerie.Nombreux sont les jeunes qui ont bénéficié d'un crédit dans le cadre du dispositif Ansej à travers l'ensemble de la wilaya de Chlef et qui ont pu enfin, après une très longue attente due à l'étude des dossiers formulés et une agaçante, voire interminable paperasserie procédurière, lancer leur entreprise.Seulement voilà, il se trouve que dans la plupart des cas, le matériel réceptionné n'arrive plus à fonctionner, présentant des défauts à tous les niveaux, et ce, dès sa première mise en service. Il est alors rapidement hors service bien que coûteux et de surcroît officiellement réceptionné, juste à son arrivée sur le sol algérien, par des instances techniques et administratives compétentes. Il s'agit tout simplement d'un matériel réformé que notre pays malheureusement continue d'importer.C'est ce qui est arrivé à un jeune promoteur à Ghobal dans la commune de Talassa au nord-est du chef-lieu de la wilaya qui souhaitait se lancer dans la boulangerie. Ce dernier, après avoir remarqué que le matériel relatif à son activité, qu'il venait d'ailleurs tout juste d'acquérir ne fonctionne presque pas, s'est dirigé à nouveau vers son fournisseur à Ténès afin de le lui restituer jugeant que celui-ci est inutilisable. Face au refus catégorique du fournisseur qui ne voulait pas admettre la réalité des faits, le jeune promoteur introduit ensuite une action en justice. Il fait également appel à un expert judiciaire spécialisé dans l'expertise industrielle. Il examine, partie après partie le matériel en question, le four, le pétrin, la diviseuse, la façonneuse, la plaque de cuisson au four en silicone et le charriot en inox ainsi que toute la documentation relative à cette boulangerie (facture définitive, bon de livraison, p.-v. de constat de l'huissier de justice, p.-v. de constat de l'Ansej annexe de Bouzghaïa etc.). Dans le rapport d'expertise en question dont nous disposons d'une copie, il est indiqué que ces équipements présentent de flagrantes défectuosités qui ne répondent, par conséquent, à aucune norme. Ce qui explique encore que le matériel importé était initialement réformé avant d'atterrir chez nous. "Toutes les parties de cette boulangerie étaient couvertes d'un produit brillant qui donne un éclat vif à l'ensemble de l'appareillage. A vue d'?il, on croirait avoir affaire à un matériel neuf. En réalité, ce n'est aucunement le cas. Car une fois le produit enveloppant retiré, le trucage devient alors visiblement frappant. Il s'agit d'une malhonnêteté caractérisée afin de commercialiser le produit. Tous les éléments de ce matériel sont, en plusieurs endroits, rongés par la rouille. Certaines de ces mêmes parties ont carrément fait l'objet d'un remodelage dans le but de camoufler les incontestables défauts. Même les différentes indications (marque, date de fabrication, références, origine etc.) se trouvant à l'intérieur de chaque élément ont été refaites et collées manuellement sur chacun des éléments. Certaines minuteries sont carrément inexistantes ou défaillantes pour celles qui s'y trouvent. Le grattage de plusieurs parois situées à l'intérieur de la façonneuse est remarquable une fois la couverture truquée ôtée...", indique l'expert dans son rapport final. En conclusion, cet expert judiciaire précise que la valeur financière de l'ensemble de ce matériel de boulangerie importé et entièrement maquillé, est égale à zéro dinar. Selon lui, il s'agit tout simplement de matériel de récupération.A CNomAdresse email




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