Algérie

Finale de la coupe du monde



Finale de la coupe du monde
L'Allemagne, sans aucun doute la meilleure équipe de ce Mondial 2014, a remporté, hier, au mythique stade de Maracana, de Rio de Janeiro sa quatrième coupe du monde aux dépens de l'Argentine, à l'issue d'une victoire difficile et étriquée (1-0). Un remake en fait de la finale du Mondial 90, lorsque les Allemands avaient raflé la mise devant un Maradona en pleurs. Méritants à souhaits et étincelants tout au long de ce tournoi, les joueurs de l'équipe d'Allemagne auront non seulement mérité ce sacre mais surtout marqué les esprits par un football chatoyant et passionnant. Un jeu résolument porté sur l'attaque avec à la base une ossature puisée d'une grand Bayerne de Munich et un entraîneur doué et audacieux, Joachim Löw en l'occurrence. Face au volume de jeu gigantesque des Allemands et à une possession de ballon outrageante, le coach argentin Sabella n'a pas eu d'ailleurs d'autre stratégie que celle de tenter de contenir la machine allemande. Un peu à l'image de la sélection algérienne en huitième de finale, les Argentins ont laissé les commandes de jeu à l'Allemagne et opté pour des contres.Du coup, dès le début de cette finale de la coupe du monde, les Germaniques assoient vite leur supériorité à travers un pressing constat, histoire surtout de conforter les Latinos dans leur choix, c'est-à-dire se limiter à défendre ! Mais les Argentins tiennent bon. Pas uniquement. Ils parviennent même à s'offrir la première action réelle de la rencontre par l'entremise de Higuain qui, suite à un coup franc mal tiré par les Allemands, s'en va seul sur le flanc droit, mais son tir passe légèrement à côté (4'). C'est la première alerte de cette affiche donnant le ton pour le reste de la première période. Car, si l'Allemagne poursuivra sa totale maîtrise de jeu, il n'en demeure pas moins que les actions franches vinrent plutôt rapidement du côté argentin, comme cette action à la 20' de Higuain, encore lui. Une offrande en fait du joueur Kroose qui, voulant remettre sur son gardien Manuel Neuer, perd dans son champ de vision l'attaquant Higuain. Ce dernier, seul devant Manuel Neuer, manque son tire alors qu'il avait toute latitude de donner l'avantage aux siens. Il aura fallu attendre la 36' pour assister à une première occasion allemande : Schürrle, qui venait de remplacer Kamer touché à la tête, arme une bonne reprise mais il bute sur un Romero intraitable. L'Allemagne pousse mais l'Argentine résiste. Bien mieux, elle se fait un peu plus dangereuse en fin de première mi-temps, notamment suite à cette chevauchée de Messi qui faillit faire basculer la partie du côté argentin. Mais Mats Hummels s'interpose sur sa ligne de but alors que Manuel Neuer était, pour l'une des rares fois dans ce mondial, archi battu. L'Allemagne réplique illico presto par l'intermédiaire de Benedikt Höwedes qui écrase une tête rageuse sur le poteau d'un Sergio Romero dépassé et figé sur sa ligne.L'Allemagne pousse, l'Argentine résisteL'arbitre italien Nicola Rizzoli siffle la pause citron sur ce score de parité. En seconde période, changement de physionomie de la rencontre, l'Argentine revient avec de meilleures intentions offensives avec l'entrée de Aguero à la place de Lavezi. Un retournement de situation qui ne tardera pas à apporter ses fruits puisque, à la 47', Messi rate d'un cheveu d'ouvrir le score. Le jeu s'aère et s'équilibre grâce au repositionnement tactique du coach argentin, Sabella. Pas pour longtemps, les Allemands, toujours aussi patients dans le jeu, reprennent au fil des minutes qui s'égrènent du poil de la bête et se créent une flopée d'occasions nettes. Klose (58'), Ozil (61'), Sholer (70') à et Kroose (81') illustrent parfaitement la domination allemande, mais sans parvenir toutefois à prendre l'avantage.En revanche, les Argentins souffrent mais n'abdiquent pas. Messi, très discret hier, tente un raid en fin de match, mais sa tentative va dans les décors. Les prolongations s'imposent ; l'arbitre italien Nicola Rizzoli s'exécute. Le suspens perdure et le festival des occasions manquées de part et d'autre reprend de plus bel. André Schürrle et surtout Palacio ratent l'immanquable. Il est vrai aussi que quand la fatigue s'en mêle au bout d'un mois de compétition relevée la lucidité en prend un coup. Un sacré coup.Les guiboles ont du mal à tenir. ça pousse, ça pousse mais la première partie des prolongations ne donnent rien. La seconde sera la bonne. Pour qui ' Pour les Allemands bien sûr, dominateurs à souhait dans cette rencontre. 113', belle chevauchée d'André Schürrle sur le flanc droit des bois de Romero, il sert un caviar à Mario Götze qui ne se fera pas prier pour battre le gardien argentin.Un but identique à celui du reste encaissé par les Algériens dans les prolongations. L'Allemagne triomphe au bout du suspens. De toutes les façons, dans le football, comme on dit, c'est toujours l'Allemagne qui gagne même quand, en face, il y a un certain Messi qui pourra se consoler du titre honorifique de meilleur joueur du tournoi.S. L.NomAdresse email




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