En prévision de la rentrée officielle de la formation professionnelle à Oran, prévue pour la deuxième quinzaine du mois de février, le directeur du secteur a, lors d'une rencontre organisée au centre de formation professionnelle féminin « Mechiche Amine », exposé les moyens mis en oeuvre pour cette nouvelle session de la rentrée professionnelle 2005 /2006 qui sera, selon lui, marquée par l'accueil de prés de 5 000 élèves dont 2 460 en formation résidentielle et 2 500 autres en apprentissage.
Pour cette nouvelle session, notre interlocuteur indiquera que les inscriptions ont débuté en décembre dernier. Les opérations de sélection et d'orientation sont programmées pour la première semaine du mois de février et la proclamation des résultats pour le 12 du même mois. Pour les 2 460 jeunes en formation résidentielle, l'on saura qu'ils seront répartis sur 56 spécialités englobant 83 sections pour l'obtention de deux certificats d'aptitude et de brevets de techniciens et de techniciens supérieurs. En matière d'apprentissage, le directeur de wilaya, Benaouachi Abdelkader, relèvera que son secteur a placé, pour 2006, « la formation professionnelle sous le signe de la promotion et du développement de l'apprentissage. »Privilègier les stagesA ce titre, rappelons que le nombre des apprenants en formation au niveau de la wilaya s'élève à 18 400, toutes formations confondues. Pour appuyer cette formation et aider les jeunes en quête d'emploi, l'on saura que « dés cette année, des dispositions seront prises au niveau local pour encourager le placement des apprentis en formation d'induction dans les secteurs du Bâtiment, des Travaux publics et de l'Hydraulique pour faire face aux besoins exprimés en matière de main-d''uvre locale. » A ce propos, l'on saura que la wilaya vient de bénéficier d'une importante cagnotte au titre du plan quinquennal 2205/2009. En ce qui concerne les besoins en main-d''uvre spécialisée, il n'existe ni de base de données, ni de statistiques et encore moins d'enquêtes dans ce sens pour affirmer que les jeunes refusent de se former dans les sections du BTPH. Notre interlocuteur affirmera par ailleurs, que « les employeurs ou les artisans sont obligés d'accepter la formation des jeunes apprentis, conformément aux textes en vigueur. Les entreprises qui fournissent des efforts dans ce domaine peuvent bénéficier d'exonérations de taxes et autres avantages. » Au cours des débats, il a été question du fonctionnement des établissements privés qui sont au nombre de 55 à l'échelle de la wilaya et dont 3 ont été agrées récemment.Concernant justement ces établissements, l'on apprendra que « 30 écoles de formation ont été fermées pour la seule année 2003 pour non-respect des cahiers des charges. » Rappelons que le secteur de la formation professionnelle, au niveau de la wilaya d'Oran, compte 18 établissements de formation, des CFPA et 3 instituts spécialisés de formation (INSFP) d'une capacité globale de 5 400 places reparties sur 192 salles de cours et 147 ateliers ainsi qu'un encadrement assuré par 384 formateurs. Deux nouveaux centres sont en construction à Chteibo et à Aïn El Beida.
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Posté Le : 17/01/2006
Posté par : sofiane
Ecrit par : T. K.
Source : www.elwatan.com