Algérie

Fin du Xe symposium du mdi-Alger



Un regret tout de même chez les chefs d’entreprise, celui de n’avoir pas eu la chance d’exposer leurs problèmes et soumis leurs doléances aux hautes autorités gouvernementales en charge des secteurs de la PME, des finances et du commerce directement concernés par la problématique des petites et moyennes entreprises qui ont brillé par leur absence.
Rien n’a été omis dans la démarche de connaissance de la PME et de ses relations avec les territoires et les secteurs d’activité confiée à des économistes, des chercheurs, des responsables d’institutions publiques et des chefs d’entreprise de renom. Ont été passées en revue les relations de la PME avec son environnement juridique et institutionnel, les modes possibles de gouvernance, l’innovation, leur nécessaire mais problématique mise à niveau, la formation des cadres et managers principaux, l’agressivité commerciale, notamment pour ce qui est des marchés extérieurs, les relations avec les banques et institutions financières, etc.
Les universitaires et chefs d’entreprise, venus de l’étranger à l’instar de Sid Ahmed Benraouane de l’université du Minnesota, A. Slaouti de l’université d’Ottawa, Boualem Aliouat de l’université de Nice et Faouzi Bensebaâ de l’université de Reims, Meziane Idjerouidène, DG d’Aigle Azur, Karim Oumnia, fondateur de Baliston, Michel Leroy, président de Proteamum SA, pour ne citer que ceux-là, sont à l’évidence parvenus à faire passer ce message de recul qui manquait à nos chefs d’entreprise empêtrés dans un quotidien fait de luttes permanentes contre la bureaucratie et les difficultés de la gestion courante qui les empêchent de réfléchir sur l’avenir de leurs sociétés.
Le moment fort de ce Xe symposium est, sans aucun doute, les débats de clôture animés par de hauts responsables de banque, des chefs d’entreprise et des économistes de renom, qui ont abordé, avec beaucoup de franchise et sans tabou, les raisons des relations souvent conflictuelles entre les banques et les PME lorsqu’il s’agit notamment de mettre à leur disposition des crédits d’investissement. Entre les règles prudentielles très contraignantes, le manque de discernement de la Banque d’Algérie, la pénalisation de l’acte de gestion à laquelle les banquiers ont payé un lourd tribut et l’inconsistance des dossiers présentés par les entreprises, il est évidemment difficile de situer les responsabilités.
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