Fin du processus d'élection des commissions des 'uvres sociales

Le feuilleton des oeuvres sociales du secteur de l'Education nationale s'est clôturé, mardi dernier, par l'élection des membres de la Commission nationale au nombre de 12 : 3 membres permanents dans chaque cycle (primaire, moyen et secondaire) et 3 autres remplaçants. L'élection a eu lieu au Centre national de formation des personnels de l'Education d'El Harrach (Alger), sous la supervision du ministère de tutelle. C'est le couronnement d'un processus de sensibilisation de tous les travailleurs du secteur, à travers les 48 wilayas du pays, sur la nécessité de lever le monopole de gestion du fonds à l'Ugta, en l'occurrence la Fnte (Fédération nationale des travailleurs de l'Education). Ce dernier a été longtemps contesté pour sa mauvaise gestion d'une manne financière estimée à 20 milliards de dinars par an. Le 29 janvier dernier, les travailleurs du secteur ont élu les membres des commissions de wilaya après s'être prononcés, lors d'un référendum, organisé le mois d'avant, pour le mode de gestion centralisé contre la gestion par commission d'établissement. Les candidats en lice pour l'élection de mardi dernier étaient au nombre de 114 (38 du primaire, 35 du moyen et 41 du secondaire). Tous des présidents ou vice-présidents des commissions de wilaya. Selon certains syndicalistes, l'opération s'est déroulée dans de bonnes conditions. Les 12 membres de la commission auront pour mission de prendre en charge toutes les questions en relation avec la gestion financière du fonds. Leur mandat est fixé pour trois années.Maintenant que la question est tranchée de façon définitive, avec l'approbation de tous lessyndicats ? ces derniers ont tous pris part au vote et à la campagne pour la réussite de l'évènement -, le ministère se décharge d'un
problème immense qui a longtemps pesé sur le secteur. Aux membres des différentes commissions de montrer leur capacité de gérer de manière correcte et honnête l'argent des travailleurs? sans tomber dans les erreurs du passé. Et surtout, ne pas faire les mêmes «bêtises» et «dépassements» commis par l'Ugta.
K. M.