Algérie

Fin des recherches sur le site du crash


Fin des recherches sur le site du crash
Les autorités françaises n'hésitent pas à rendre compte à l'opinion française de la moindre évolution de l'enquête, lorsqu'à Algeron peine à trouver une déclaration d'un officiel ou d'un enquêteur l Les enquêteurs français, algériens, espagnols et maliens ont décidéde mettre fin aux recherches et de se consacrer à l'analyse des éléments rassemblés dans les différents laboratoires.La presse française est largement alimentée en informations sur le crash de l'avion affrété par la compagnie Air Algérie. Les autorités françaises n'hésitent pas à rendre compte à l'opinion française de la moindre évolution de l'enquête, lorsqu'à Alger on peine à trouver une déclaration d'un officiel ou d'un enquêteur. C'est donc de la presse française que des informations nous parviennent sur les démarches et conclusions des enquêteurs.La dernière évolution est l'arrêt des recherches sur le site du crash. Après une dizaine de jours sur les lieux, à collecter les restes de chair humaine et tous les indices permettant à la fois d'identifier les victimes et de déterminer les causes du crash, les enquêteurs français, algériens, espagnols et maliens ont décidé de mettre fin aux recherches et de se consacrer à l'analyse des éléments rassemblés dans les différents laboratoires. Les lieux ont été officiellement restitués à l'armée malienne, indique la gendarmerie française, citée par la presse.Plus de 1200 restes humains ont été collectés, révèlent les enquêteurs à la presse française, dont un premier lot de 146 prélèvements a été transféré à Paris pour analyse. «Nous avons libéré le site complètement de tous les éléments biologiques qui pouvaient rester, puisque nous les avons regroupés en éléments non identifiables. On a gratté le sable, on a tout regroupé de manière à ce qu'il n'y ait aucun élément appartenant à une victime qui soit laissé sur place», affirme le colonel Patrick Touron, chef adjoint de l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie française, cité par le journal Le Parisien.Le même responsable a souligné le caractère d'extrême violence du crash qui a «pulvérisé la carlingue de l'avion».Il sera très difficile d'arriver à identifier les victimes avant des semaines, des mois, peut-être même des années. Outre les restes humains, les enquêteurs ont aussi collecté tout ce qui ressemble à un objet personnel appartenant aux victimes : montres, cartes mémoire, bijoux et autres.Ces effets personnels ont été déposés dans une base militaire française à Gao, au Mali. «Nous n'avons aucun objet personnel qui pourrait appartenir à une victime», indique encore le colonel Touron, en précisant que chaque élément trouvé a été mis sous scellés.Outre le déroulement de l'enquête, il a été décidé d'ériger une stèle à la mémoire des victimes du vol AH 5017. «Une stèle sera érigée en hommage aux victimes du crash, conformément à l'annonce du président François Hollande. Toutefois, le lieu où le monument sera construit n'a pas été fixé. Ce sera peut-être à Gossi ou à Gao, la capitale régionale, ou encore sur le site de l'accident», indique encore la presse française.


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