Algérie

Fin d'une « médiocre » campagne électorale qui a révélé un profond déficit de confiance



Fin d'une « médiocre » campagne électorale qui a révélé un profond déficit de confiance
La plus importante campagne électorale qu'a connu l'Algérie, celle pour les législatives a pris fin hier et a montré la crise dont souffre le pays, qui est que les algériens ne voient la politique qu'une « affaire d'opportunisme ».
C'était les courants qui pourraient potentiellement remporter les élections qui alimentaient les débats quelques mois avant le début de la campagne électorale, le débat s'était intensifié après l'annonce des résultats des élections législatives au Maroc, troisième pays nord africain à voir les « islamistes » obtenir la majorité des sièges au parlement et les ministères importants dans les nouveaux gouvernements, mais la période de la campagne électorale a démontré que la majorité des algériens, ne s'intéressaient pas aux éventuels résultats des législatives, et que la politique souffrait depuis une vingtaine d'années d' « mal chronique » dont les symptômes sont perceptibles au niveau de l'exercice qu'a fui l'élite remplacée en cela par des « parasites ». Les observateurs se sont accordés à qualifier les trois semaines de la campagne électorale de « médiocres » au vu de son incapacité à attirer l'attention de la majorité des algériens, et des discours électoraux des leaders des partis qui n'ont aucun rapport avec des discours d'élites, la campagne électorale s'est transformée en « surenchère de promesses » , traduisant ou une absence de conscience politique sur le rôle du parlement, ou pour certains de se « moquer des algériens », ou encore d'une ignorance totale du travail partisan et donc parlementaire lié à un régime dont les trois autorités souffrent de déséquilibre. Le désintérêt de la rue pour la campagne électorale a eu un impact sur les déplacements des candidats et des leaders politiques entre les wilayas, aucune affiche n'a échappé au vandalisme, de nombreux meetings ont du être annulés après e refus des habitants que des leaders de partis politiques n'entrent dans leurs quartiers, certains ont été la cible de jet de projectiles, d'autres ont été bousculés, ce qui reflète selon les observateurs « le refus des algériens de la politique dans sa forme actuelle sur la scène ».




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