Algérie


La saison est terminée et tous les bilans dressés. Il ne reste plus maintenant que de se remettre au travail dans une intersaison durant laquelle, encore une fois, l'argent coulera à flots.
La course contre la montre dans des surenchères à couper le souffle ! C'est ainsi et personne n'y peut rien malgré la faiblesse criante de notre football. Paraît-il, des présidents de plusieurs clubs se sont montrés radicalement contre le plafonnement des salaires des joueurs proposés par le président du WA Tlemcen. Mais là, n'est pas la préoccupation du jour parce qu'il y a mieux dans la maison du Mouloudia d'Alger. Un rebondissement spectaculaire suggérant un autre scénario d'un film sans épilogue. Les acteurs, tous réunis sur un même plateau de tournage, offrent une piètre exhibition. Eddir Loungar, le producteur de ce film, ne sait plus où donner de la tête tellement il est pris dans l'engrenage d'un film au scénario aussi piètre que le football algérien. Il est ballotté entre les acteurs principaux et les figurants, tous réunis au premier coup de manivelle. Loungar, séduit par le scénario, a finalement découvert que tout ce beau monde n'est pas passé par le casting pour décrocher les rôles. Chacun improvise comme il veut, enfreignant toutes les directives du réalisateur de ce film qui ne se termine jamais. Loungar croît avoir à faire à des professionnels du cinéma mais il s'est vite rendu compte que tous, sans exception, sont des acteurs de seconde zone. Le tournage continue quand même alors qu'on se dirige droit vers un navet ayant pour titre «le Mouloudia». Ce grand club réduit à des luttes intestines dont les auteurs se prévalent tous de chercher les intérêts du club alors que celui-ci est pris dans la tourmente. Le problème, c'est même si c'est un navet, le film tient en haleine les Chanouas, réduits à leur tour au rôle de spectateurs. Pendant ce temps, le plateau ne désemplit pas puisque chaque jour, de nouveaux acteurs font leur intrusion.




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