Algérie

Fillettes kamikazes



Fillettes kamikazes
Entre autres exemples, citons les troupes indépendantistes des Tigres de libération de l'Eelam tamoul?(LTTE) qui se sont distinguées par l'utilisation de fillettes comme?kamikazes?menées contre l'armée gouvernementale dans la?guerre civile du Sri Lanka. Ces centaines de jeunes filles âgées entre 9 et 17 ans ont été exploitées à des fins militaires et idéologiques, en toute impunité. Il en va de même pour les garçons. Ainsi, l'Unicef estime à plus de 5?000 le nombre d'enfants soldats recrutés par les LTTE.L'enrôlementUne fois dans l'armée, les soldats vont les aguerrir et leur apprendre à tuer, les rendre insensibles à la mort et à la douleur. Et pour cela, on sème en eux la confusion entre le «bien» et le «mal» ! A la fois bourreaux et victimes, ils vont être les témoins du meurtre d'un membre de leur famille ou d'un copain enrôlé, lui aussi, dans la même armée que lui. Mais ils vont également être eux-mêmes contraints à commettre des actes criminels. Les drogues et l'alcool vont les rendre plus violents et plus inconscients. Aussi, pourront-ils exercer, entre autres, des missions-suicide . Ils seront utilisés également comme main-d'?uvre, terroristes, espions ou esclaves sexuels, notamment les fillettes qui sont, de surcroît, exposées aux maladies sexuellement transmissibles et à des grossesses non désirées.Pas que des garçonsLa vision traditionnelle de l'enfant soldat est celle d'un garçon portant en bandoulière une arme légère. Pourtant, les filles ne sont pas épargnées. Elles représentaient 40 % des 30 000 enfants recrutés durant les conflits armés au Liberia et en Sierra Leone. Cette proportion serait identique en RD du Congo ou en Ouganda. Leurs fonctions sont les mêmes que celles des garçons. Elles participent aussi aux combats?: beaucoup d'entre elles portent les armes et vont au front. Elles servent aussi d'esclaves sexuelles.




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