Les filières lait et avicole feront l'objet de deux forums respectivement
les 12, 13 et le 14 mai prochain. «Filaha innove» organisera parallèlement au
Salon interprofessionnel de la production agricole (SIPSA) ces deux rencontres
au profit des seuls professionnels. Les problématiques qui seront développées,
lors de ces journées, s'articuleront autour de «l'intensification de la
production de lait» en ce qui concerne la filière lait (FIPLAIT), tandis que le
forum interprofessionnel de la filière avicole (FIFAVIC) arborera, selon ses
organisateurs, le slogan «Aviculture, sortie de crise».
Les professionnels sortiront à l'issue de ces deux forums, avec des
recommandations avec l'objectif de réduction de l'importation du lait en poudre
et de la réduction du déficit de production dans la filière avicole.
Quelques questions sont avancées par le groupe de réflexion « Filaha
innove ». La question principale qui se pose est de savoir comment la filière
lait devra contribuer à la sécurité alimentaire. Les fluctuations du prix de
cette denrée sur le marché international ne sont pas sans conséquences sur la
production nationale du lait. La rareté de cette denrée et les crises
engendrées ont fait que les pouvoirs publics optent pour une nouvelle démarche
qui consiste à faire participer les professionnels du lait avec le but de
réduire à long terme l'importation du lait. Qu'il soit élevé ou bas, le prix de
la poudre du lait sur le marché international se répercutera obligatoirement
sur la production nationale, estiment les conférenciers. Une réalité qui
poserait la question de la régulation et de la sécurisation des intervenants
dans la production du lait cru. Ne pouvant satisfaire qu'à la moitié de la
demande nationale, la production locale devra être sécurisée par une régulation
qui fait actuellement encore défaut. « Les différentes aides en amont et en
aval ne suffisent pas pour garantir une sécurité en ce qui concerne le lait ».
Pour la filière avicole, le président de l'Association des filières
avicoles, Mokrane Mezouane, pose le problème de la baisse de la productivité
évaluée à 40 % ces dernières années. Atomisation des structures et
insuffisance, démonopolisation de la filière, hausse des prix sur le marché
international sont les causes avancées de cette déstructuration. L'on plaide
pour que le secteur connaisse une nouvelle organisation. Mise à niveau des
élevages et équipement sont nécessaires à la relance de cette filière, a
indiqué pour sa part M. Ladjadj, du ministère de l'Agriculture.
Pour ce qui est du salon (SIPSA) dans sa 9ème édition, le président de la
Fondation Filaha innove, Amine Bensemane, indiquera que 248 exposants dont 73
nationaux participeront à cette manifestation.
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Posté Le : 06/05/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah-Eddine K
Source : www.lequotidien-oran.com