Les quantités de poudre de lait subventionnées concernées par ces contrats sont en hausse par rapport à celles de l’année dernière, a précisé le ministre. Il a ajouté que d’autres contrats portant sur les quantités de lait cru de la production nationale ont été également signés par ces transformateurs, alors que quatorze unités n’ayant pas encore signé, sont en négociations avec l’ONIL. M. Benaïssa a rappelé qu’une prime de 2 DA par litre est accordée aux laiteries qui ne travaillent qu’avec du lait cru. Concernant la collecte, le ministre a relevé qu’il «existe encore des difficultés», car sur 2,5 milliards de litres produits en 2010, seulement 300 millions de litres ont été collectés, l’objectif étant d’arriver à 700 millions de litres.
La difficulté de la collecte du lait cru réside, selon lui, dans la localisation des laiteries par rapport aux élevages et à l’habitude acquise par certains transformateurs de recourir systématiquement à la poudre de lait. «Une laiterie a d’abord pour vocation la pasteurisation du lait cru. La poudre ne doit être qu’une activité d’appoint», estime le ministre, en regrettant «les solutions de facilités» auxquelles recourent les laiteries, qui ne versent que dans la transformation de la poudre de lait. Concernant les transformateurs qui se plaignent de l’indisponibilité de la poudre, M. Benaïssa a indiqué qu’ils sont libres d’importer et de collecter leur propre lait.
Cependant, si ceux-ci s’engagent dans un partenariat avec les pouvoirs publics, ils bénéficieront de la poudre subventionnée à condition qu’ils ne «détournent pas» cette matière de sa destination initiale et qu’ils l’«utilisent de manière rationnelle». Selon le ministre, la situation devrait s’améliorer à la lumière de l’évolution des importations des vaches laitières, qui sont passées de 1200 têtes importées en 2008 à 15 000 en 2009 et à 25 000 en 2010. Concernant la disponibilité sur le marché du lait subventionné conditionné en sachet de 25 DA, le ministre a estimé que la situation est en «nette amélioration», indiquant que pour la journée de dimanche dernier, les quantités de lait mises sur le marché au niveau de la capitale ont atteint
860 000 litres.
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Posté Le : 18/01/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rédaction économie
Source : www.elwatan.com