Algérie

Filière équine : des vétérinaires en formation



Au moment où la filière équine connaît une crise sans précédent, des amoureux du noble équidé continuent de se battre pour perpétuer la vie chez le plus fidèle compagnon de l'homme.En effet, issus de plusieurs wilayas du pays, une douzaine de docteurs vétérinaires, ont pris part à une session de formation en insémination artificielle chez les équidés, tenue la semaine dernière, au niveau du centre régional de l'insémination artificielle et de l'amélioration génétique (CNIAAG) de Tiaret, apprend-on du Dr Khadija Belkhodja, directrice de cette antenne. Selon cette même responsable, cette session de formation, étalée sur trois jours, vise à vulgariser la technique de l'insémination artificielle chez le cheval, la conservation de la semence, les techniques et matériels utilisés dans l'insémination artificielle équine avec des cas pratiques effectués à l'antenne du CNIAAG.
Des docteurs spécialistes, qui ont encadré le séminaire, comme le Dr Kaïdi, se sont également intéressés à l'hygiène des haras, des reproducteurs et des stations de monte, ainsi que les principales affections génitales chez l'équidé. L'antenne régionale du centre régional de l'insémination artificielle et de l'amélioration génétique de Tiaret, est destinée à la préservation des races d'élite de chevaux, avec des perspectives prometteuses pour un développement qualitatif des races animalières, notamment équines, ovines et caprines de la région. Le centre est équipé d'un laboratoire doté d'une salle de collecte et une autre salle de conservation de semences ou une banque de semences.
Le centre de Tiaret dispose, également d'une vingtaine de boxes pour chevaux et deux bergeries. L'une des missions statutaires du centre est justement de veiller à améliorer la qualité du patrimoine animal, notamment le patrimoine génétique équin et ce afin de renforcer le nombre de ces races d'élites existant dans la région, et éviter ainsi qu'elles ne disparaissent avec le temps. La mission du centre est, aussi, selon le Dr Khadidja Belkhodja, de collecter et de congeler la semence équine et de constituer une banque de semences congelées.


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