Algérie

Filière équine



Filière équine
Le salon national du cheval qui se tient chaque année à Tiaret a besoin d'une institutionnalisation pour être budgétisé.Organiser une rencontre d'une telle importance nécessite des financements conséquents. Ces derniers, en dépit de l'engouement populaire mais aussi de l'apport de mécènes et autres sponsors, semblent se raréfier. En dépit de cela, les autorités ne renoncent pas face aux difficultés multiples que rencontre cet événement annuel dédié au noble compagnon de l'homme, le cheval. Déjà, Tiaret se fait belle.Tout le monde est mis à contribution pour être prêt à recevoir, dès aujourd'hui mardi, des centaines de cavaliers venus de plusieurs régions d'Algérie. Placé sous le haut patronage du Président de la République, cette traditionnelle fête, dont Tiaret revendique la paternité, est vécue comme un évènement annuel majeur. Au menu de la présente édition, une parade des cavaliers et troupes folkloriques participantes devant la tribune officielle érigée au niveau de la maison de la culture, des shows au musée du cheval, des randonnées, de la fantasia, des courses hippiques, un concours de maréchalerie à la jumenterie Chaou-Chaoua, des concours dont ceux pour modèle et allure, épreuve d'endurance à l'hippodrome, monte publique, coupe d'Algérie de sauts d'obstacles.Plusieurs autres activités sont au programme qui s'étale du 20 au 24 mai avec comme clou de la manifestation, un jubilé footballistique en soirée, dédié aux quatre frères Braik alias «les Banus». L'originalité cette saison est l'introduction de communications scientifiques et la visite d'une délégation de l'OMCB (Organisation mondiale du cheval barbe) dont les membres n'ont pas foulé Tiaret depuis la fin des années 1980. Les spécialistes aborderont des thèmes en rapport avec le développement et l'élevage équin. En parallèle, il y aura l'ouverture d'un salon national de l'artisanat au niveau de la salle Belarbi Abdallahet, des soirées artistiques pour donner du rythme et de la joie à une population qui ne demande qu'à renouer avec les cavalcades, le «baroud» et les chevauchées.




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