FILIÈRE AGRUMICULTURE À RELIZANE: Une production prévisionnelle de plus d’un million de quintaux

La production en agrumes attendue à travers la wilaya de Relizane devrait dépasser cette année les 1.082.880 quintaux, avec un rendement moyen à l’hectare de 260 quintaux.

Dans la wilaya de Relizane, seuls 4.893 ha sont consacrés à la culture des agrumes dont 4.670 ha sont entrés en production cette saison.

La wilaya de Relizane s’attend cette année à engranger une production de 1.082.880 de quintaux d’agrumes, selon les prévisions de la direction des services agricoles (DSA), qui œuvre, avec la contribution des professionnels du secteur, au développement de la filière à travers notamment l’extension des vergers agrumicoles de la wilaya et la formation des jeunes dans le domaine.

En dépit de conditions climatiques défavorables à la floraison des arbres, notamment en mai dernier, conjuguées aux vents chauds de novembre, la DSA escompte atteindre les objectifs fixés pour la filière par le contrat de performance de la wilaya, a assuré le chef du service des statistiques à la DSA, Bachir Kaddouri.

Une production record de plus de 1.092.770 de quintaux a été réalisée, durant la campagne de l’année passée dans la wilaya, avec un rendement estimé à 260 quintaux d’agrumes à l’hectare, a-t-il signalé.

Selon M. Kaddouri, les responsables du secteur sont déterminés à atteindre l’objectif fixé pour la filière, en prodiguant tout le soutien technique et matériel nécessaire aux agriculteurs, notamment en cas de conditions climatiques défavorables, parallèlement à l’accompagnement des agrumiculteurs tout au long du processus technique fixé pour eux (plantation, entretien et traitement des cultures).

Il a souligné que “le programme tracé pour la filière vise à augmenter la superficie cultivée et planter plus d’arbres”.

“Il existe des terrains en jachère qu’on peut exploiter”, a estimé M. Kaddouri, tout en évoquant un programme devant développer la filière en mettant de nouveaux plants d’agrumes à la disposition des agriculteurs.

“Il faut insister sur la formation et le perfectionnement afin de permettre aux agrumiculteurs de maîtriser l’aspect technique. Le respect de l’itinéraire technique est indispensable pour améliorer le rendement ainsi que la qualité du produit”, a-t-il martelé, en évoquant le problème du vieillissement des vergers.

Remarque: malgré cette forte production d’agrumes, le prix de l’orange reste excessivement cher et hors de la portée de bas revenus, puisque la clémentine est cédée entre 150 à 300 DA.



E. Yacine