Algérie

Fièvre brésilienneTENSION A 24H DU MATCH ALGERIE-BURKINA FASO



Fièvre brésilienneTENSION A 24H DU MATCH ALGERIE-BURKINA FASO
Une idée en tête: voir la sélection nationale s'imposer demain face aux BurkinabésLes protégés de Vahid Halilhodzic feront tout pour revivre la même ambiance vécue le 19 novembre 2009 aux quatre coins du pays et écrire en lettres d'or la 4e glorieuse du football algérien, fierté de tout un peuple.
A 24h seulement de cette rencontre très attendue entre la sélection algérienne et celle du Burkina Faso, comptant pour les barrages du Mondial brésilien 2014, l'effervescence s'est déjà installée dans tout le pays et dans les moindres coins du territoire national. En effet, c'est comme si l'Algérie allait disputer, dès maintenant cette Coupe du Monde 2014 au Brésil face à cet engouement que suscite cette affiche face aux Etalons burkinabés et que les Algériens ne veulent absolument pas perdre. C'est tout simplement comme une fièvre d'hiver qui vient de choper les citoyens algériens dans toutes les wilayas, pas uniquement à Blida ou à Alger, en croyant dur comme fer aux chances des Verts de se qualifier au pays du football et surtout d'aller visiter Rio de Janeiro.
Cet attachement profond des Algériens pour la sélection nationale s'est vite transformé en scènes festives qui nous rappellent sans aucun doute celles vécues lors des qualifications du Mondial sud-africain en 2010. Ainsi, à quelques heures de ce rendez-vous historique pour le football algérien, les ruelles des grands boulevards dans les grandes villes du pays ont pris les couleurs de l'emblème national, accroché sur tous les toits et les fenêtres des maisons. Là où on passe, on ne manquera pas de ressentir cette ambiance de fête conviviale qui se poursuit tard dans la nuit entre Algériens aux couleurs du drapeau national accroché sur les voitures sans omettre de signaler cette nouvelle tendance des drapeaux géants accrochés entre les bâtiments et qui donnent une dimension gigantesque à cet événement.
D'Oran à Annaba, d'Alger à Tamanrasset, les Algériens n'ont qu'une idée en tête, voir leur sélection s'imposer demain face aux Burkinabés pour ensuite sortir faire la fête dans la rue jusqu'à l'aube et fêter ainsi une seconde participation consécutive à une Coupe du Monde. Si la capitale semble retenir son souffle, la surexcitation pour ce match a fini par vite s'installer dans les autres wilayas de l'est à l'ouest, du nord du pays au Sud algérien.
Sur les balcons des immeubles, dans les vitrines des magasins, dans la rue, le drapeau national flotte partout, témoignant de cette allégresse qui s'est emparée du pays tout entier. Pour les fans de l'EN, le chemin de Rio de Janeiro passe par Tchaker et qu'importe l'envie des Etalons de se battre à Blida, les Verts se qualifieront sans aucun doute avec l'art et la manière. Les supporters des Verts semblent croire si fort en leur équipe qu'ils ont déjà préparé les festivités et les cortèges pour célébrer ce rêve tant convoité, à savoir voir le drapeau algérien flotter dans le ciel brésilien. Si les jeunes de l'EN, de nos jours ne se rappellent pas tous des deux premières participations de l'Algérie en Coupe du Monde, l'histoire est bien là pour retracer le chemin des Verts. Depuis l'indépendance, l'Algérie s'est engagée à 12 reprises dans les éliminatoires de cette compétition, dont trois ont été couronnées de succès lors des éditions de 1982 (Espagne), 1986 (Mexique) et 2010 (Afrique du Sud).
La 1re participation algérienne remonte à l'édition du Mexique (1970), alors que la dernière est celle en cours qu'organisera le pays de la Samba. Ce n'est qu'à sa 4e tentative, après trois échecs consécutifs aux éliminatoires des éditions de 1970, 1974 et 1978, que l'Algérie a enfin réussi à se frayer un chemin dans le gotha mondial. C'était lors de l'édition de 1982 en Espagne, que les Verts réalisaient un retentissant exploit aux dépens de l'Allemagne (2-1) le 16 juin 1982 à Gijon. Comme l'appétit vient en mangeant, le football algérien s'assurait dans la foulée une 2e qualification de rang au Mondial 1986 du Mexique. Après cette double participation, le football national retombait dans ses travers. Les fans de l'EN attendront longtemps avant de fêter la 3e participation algérienne au rendez-vous de l'élite mondiale qu'abritait pour la première fois le continent africain en Afrique du Sud. Ce mardi 19 novembre 2013 coïncidera avec le retour triomphal à Alger des camarades d'Antar Yahia, qui, la veille à Omdurman (Soudan), avaient arraché avec brio le billet sud-africain aux dépens de l'Egypte (1-0), qui leur avait barré la route de l'Italie en 1990. Une chose est sûre, la nouvelle vague des Feghouli, Taïder et Ghoulam se remémore encore l'accueil triomphal réservé aux héros d'Omdurman, raison pour laquelle ils feront tout pour revivre la même ambiance vécue le 19 novembre 2009 aux quatre coins du pays et écrire en lettres d'or la 4e glorieuse du football algérien, fierté de tout un peuple.


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