Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a déclaré officiellement, hier, que la maladie de la fièvre aphteuse et la peste des petits ruminants a enregistré des cas sur 13 wilayas, et en parallèle, il a assuré qu'il est en train de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que la maladie ne se propage pas.En marge d'une conférence de presse animée, hier à Alger, le directeur des services vétérinaires auprès du ministère de l'Agriculture du Développement rural et de la Pêche, Hachemi Karim Kaddour, a répondu à toutes les interrogations liées à cette épidémie. «L'enquête du ministère de l'Agriculture a confirmé l'existence de deux maladies virales graves du bétail, notamment la fièvre aphteuse et la peste des petits ruminants (PPR)», a-t-il expliqué. Il a précisé, que les moutons ayant trouvé la mort dans certaines wilayas du pays étaient atteints de fièvre aphteuse et de la PPR. Par ailleurs, il a assuré que «l'Algérie n'est pas dans un état d'alerte», soulignant que «la situation est maîtrisée, nous attendons juste les résultats définitifs des laboratoires spécialisés pour prendre toutes les dispositions et éviter le pire».
A ce titre, il a affirmé que sa tutelle «a pris plusieurs mesures pour limiter la contagion à même de fixer l'éleveur dans sa localité et éviter le déplacement du bétail». Tous les marchés du bétail, a assuré le même responsable «vont être fermés au niveau national et les déplacements du bétail vont être réglementés», a-t-il détaillé. En ce qui concerne la peste bovine, il a rappelé que «400 têtes ont été abattues dans un cadre sanitaire, et plus d'un million de bovins ont été vaccinés au niveau national».
Depuis la propagation de cette maladie, les prix des viandes rouges ont connu une nette hausse dans les marchés, plus spécialement de la région Nord. Il s'agit d'une hausse de presque 17%, le kilogramme de viande ovine oscille entre 1.200 et 1.250 DA. En somme, il coûte cher à la base. Avec la nouvelle augmentation, il ne sera pas cédé à moins de 1.400 DA. Selon les explications des vendeurs, ils ont augmenté les prix en raison de la hausse des prix dans les marchés de gros, mais aussi ceux des bêtes destinées à l'abattage. Une hausse induite directement par les deux épidémies qui guettent le cheptel algérien.
Les répercussions, quant à elles, seront supportées directement par les citoyens. Pour rappel, les premiers cas de la maladie ont été découverts, il y a deux mois, dans les wilayas de Tébessa, Béjaïa, Laghouat et Djelfa. Le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a ordonné la fermeture des marchés hebdomadaires de bétail pendant un mois et l'interdiction du transport des ovins sans autorisation des services de l'abattoir, pour protéger le cheptel contre la propagation de la fièvre aphteuse et de la peste des petits ruminants. Les services vétérinaires entameront, en janvier prochain, une campagne de vaccination du cheptel. Le ministère de l'Agriculture a déclaré avoir «mobilisé un budget de 400 millions de dinars pour l'acquisition du vaccin contre la peste des petits ruminants».
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Posté Le : 30/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Z K
Source : www.lnr-dz.com