Algérie

Fièvre aphteuse


Fièvre aphteuse
La fièvre aphteuse est en passe de devenir un souvenir des plus amers pour les éleveurs de la wilaya de Tizi Ouzou où la situation a fini par être maîtrisée, selon l'inspection vétérinaire locale."Le plus gros est passé", a déclaré, hier, le Dr Karim Kaddour, inspecteur vétérinaire dans la wilaya de Tizi Ouzou. Des cas isolés continuent toutefois à être détectés notamment dans la région d'Azazga où quelques foyers épars sont encore découverts cette semaine. Un cas a été découvert, dit-il, dimanche dernier puis encore deux autres cas le lendemain lundi. S'agissant des vaccin dont la pénurie avait profondément irrité les éleveurs qui assistaient impuissants à l'extinction de leur cheptel, le même inspecteur explique que 19 000 doses ont été reçues et utilisées jusque-là.Cette quantité a été reçue en trois tranches, à savoir 10 000 puis 5 000 et encore 4 000 doses. Le quota final sera reçu à la fin de ce mois. Ce qui permettra alors de satisfaire toute la demande exprimée, dit-il.Concernant l'indemnisation des bovins qui ont fait l'objet d'abattage, et dont le nombre dépasse le millier, notre interlocuteur explique encore que l'étude des dossiers est déjà entamée. Dans les trois communes d'Azazga, Fréha et Tizi Ouzou, 25 dossiers sont déjà étudiés et les sommes seront débloquées incessamment par le Fonds national de développement agricole.Il est à rappeler que le décret du 21 mars 1972 relatif à l'indemnisation des éleveurs dont le cheptel a fait l'objet d'abattage sanitaire pour cause de fièvre aphteuse prévoit théoriquement des compensations à hauteur de 80% au plus de la valeur de l'animal abattu.Mais, il est à souligner que sur le terrain, les autorités locales concernées par cette opération à Tizi Ouzou ont fait signer aux éleveurs un engagement qui stipule clairement qu'en cas de non-récupération des carcasses des bovins abattus, après 48h de mise sous froid, par leurs propriétaires, elles seraient orientées vers les ?uvres de charité et la valeur sera déduite de l'indemnisation.L'engagement en question n'évoque toutefois pas quelle pourrait être l'indemnisation en cas de récupération et de vente des carcasses par les éleveurs eux-mêmes.Ce qui nourrit alors les craintes des nombreux éleveurs qui ont été contraints de brader les carcasses de leurs bovins abattus et subir le diktat des bouchers qui rachetaient ces carcasses à des prix dérisoires allant de 60 à 200 DA le kg.S. L.NomAdresse email


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