Algérie

Fidaï. Damien Ounouri, 2012Le chaînon manquant entre deux générations



Fidaï. Damien Ounouri, 2012Le chaînon manquant entre deux générations
Mercredi 6 et jeudi 7. A 17h. Il est arrivé en 2012.Dans ses valises, des compétences de monteur, chef op' et surtout de cinéaste. Polyvalent, polyglotte, Ounouri filme d'abord le cinéaste chinois Jia Zhang-Ke dans un documentaire daté de 2008, puis s'embarque dans l'aventure Fidaï. Dans ce film, existe un très beau plan. On y voit le cinéaste «himself», son père et son grand-oncle, véritable figure principale du film, le «fidaï», celui qui tuait au service du FLN durant la guerre de libération. Ces trois personnages dans le même plan, réunis par le même sang et surtout par cette caméra qui englobe, encercle, pousse au paroxysme le sempiternel thème du ciné-fils.
C'est un très beau moment, soudain, sans fioriture. La Grande Histoire est subtilement rattrapée par la petite, celle des uns et des autres. Fidaï restera comme le chainon manquant entre deux générations ayant toujours eu la difficulté de se réunir dans le même plan. De quoi parle Fidaï ' De cette histoire qu'on raconte (trop) peu. De cette Algérie découverte par un mec de là-bas. De lui. Et un peu de nous. Et ensuite ' 2014, débutera le tournage de son second long-métrage. Cette fois-ci une fiction. A la cinémathèque d'Annaba, de Batna, de Tlemcen, de Béchar, de Béjaia, de Blida, de Constantine, d'Oran, de Sidi Bel Abbès, de Souk Ahras, de Tiaret et de Tizi-Ouzou.


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