Algérie


Université d?hiver à Béjaïa Les enjeux économiques et politiques actuels générés sur la scène internationale font dire au premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS) que notre pays « risque de devenir un champ d?expériences aux conséquences graves sur la sérénité et l?avenir de la population ». Une appréhension que légitimerait « l?absence d?une vision politique claire ». Ali Laskri s?exprimait hier à l?occasion de l?ouverture de l?université d?hiver à Tichy (Béjaïa) devant des élus du parti et des étudiants venus de plusieurs régions du pays. La rencontre, qui s?étalera sur trois jours, a consommé hier sa première journée avec la lecture du message du président du parti, Hocine Aït Ahmed, et l?animation de deux conférences-débats sur « Le développement durable et la protection de l?environnement » et « Les droits de l?homme ». Une communication de l?ambassadeur du Sénégal est aussi programmée aujourd?hui autour de l?expérience de la transition démocratique dans ce pays. Des cercles de débats entre étudiants devront être mis en place tout en prévoyant d?arrêter des actions de protestation pour demander la libération de l?étudiant Merzouk Hamitouche, arrêté la semaine dernière à Alger. Les élus, de leur côté, se concerteront autour des actions à entreprendre pour exiger aussi de libérer le docteur Kamel Fekhar, membre de la direction nationale du FFS et de la fédération de Ghardaïa. M. Laskri a souligné dans son allocution politique « l?absence d?une volonté de laisser la libre expression politique et son exercice et les conditions de vie des citoyens qui sont devenues insoutenables et font peser de sérieuses menaces sur l?unité et la cohésion de la nation ». Le FFS, qui prône la politique du développement durable, se dit dans l?incapacité de « s?accommoder d?un électoralisme de façade sans réel impact sur la participation des citoyens à la gestion des affaires de la cité ». Le développement durable se limite dans notre pays, selon Djoudi Mammeri, secrétaire national de la formation, « à développer un plan contre la pauvreté ». Le conférencier estime que le processus de privatisation mis en application est voué à l?échec. « On ne peut pas accepter une politique de privatisation qui n?a pas fait l?objet d?un débat sérieux », soutient-il. L?université d?hiver est pour le FFS une autre étape observée dans l?objectif de doter le parti d?une organisation estudiantine et un moment de réflexion avant d?entamer une nouvelle année durant laquelle devra se tenir, entre autres rendez-vous politiques, son 4e congrès.


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