Qui ne rêve pas d'un emploi stable dans une entreprise importante ? C'est le rêve que caressent tous les nouveaux diplômés et les jeunes chômeurs en quête d'un job. Décrocher un poste de travail, c'est toujours très difficile, voire impossible pour certains. Le problème ne se pose pas uniquement pour les candidats postulants pour un poste mais également pour les entreprises qui recrutent. Les premiers sont en quête d'un poste qui soit en adéquation avec leur profil, les seconds font dans la sélection pour dénicher la perle rare qui détient toutes les compétences et les qualifications. Comment harmoniser entre ces deux acteurs essentiels dans le marché de l'emploi ? C'est l'objectif du Salon international du recrutement et des ressources humaines (SIRRHA) qui se tiendra, pour la première fois à Oran dans son édition régionale entre le 16 et 17 décembre à l'hôtel Sheraton. Les nouvelles recrues seront confrontées à un parterre très élargi d'entreprises oranaises et de l'ouest, des filiales de multinationales et des institutions publiques et privées. Il suffit pour les jeunes en chômage et aussi les cadres, désireux de changer d'activité, de venir au salon munis de leur CV pour déposer sur place sa candidature après un entretien avec les différentes entreprises participantes à ce salon. Cette manifestation ouvre, donc, la voie vers un emploi mais ne garantit pas le recrutement. Cette dernière étape n'est franchie qu'après étude du dossier du candidat. Le directeur général de SIRRHA, intervenant, hier, lors d'une conférence de presse qu'il a animée à l'hôtel Président, explique sur ce point que les visiteurs de ce salon, 5.000 attendus pour cette édition, «auront l'occasion d'être en contact direct avec toutes les institutions publiques ou privées et les entreprises étrangères et d'avoir un aperçu sur les offres proposées. C'est à partir de ce constat qu'il aura le choix d'opter pour l'entreprise qui cadre le mieux avec son profil. Les dernières éditions déjà organisées à Alger ont permis le placement de 950 personnes. Un résultat qui est révélateur de l'opportunité qu'offre ce salon aux postulants pour un emploi». L'ANEM, une agence de monopole ou un partenaire ? Si l'Agence nationale de l'emploi est un passage obligé pour toutes les nouvelles recrues, que peut apporter, donc, ce salon aux candidats ? La question a été abordée et a même fait l'objet d'un débat parmi les prticipants à cette conférence de presse. Pour les organisateurs du salon, l'ANEM détient déjà son fichier de recrutement et toutes les nouvelles demandes qui seront formulées dans ce salon seront étudiées à part. Toutefois, le directeur de SIRRHA a tenu à rassurer que l'organisation de ce salon est un moyen de casser les monopoles et permettre aux candidats de s'ouvrir sur le marché de l'emploi. Il a dénoncé, dans ce même élan, les cabinets de recrutement qui font facturer les prestations. «Un candidat qui demande le service d'un cabinet de recrutement ne doit rien payer. C'est gratuit et nous dénonçons cette pratique», a précisé le même interlocuteur. Par ailleurs, l'on apprend par le représentant de la direction de l'Emploi d'Oran que le décret exécutif n°07/123 d 24 avril 2007, déterminant les conditions et les modalités d'octroi et de retrait d'agrément aux organismes privés de placements des travailleurs et fixant le cahier des charges, type relatif à l'exercice du service public de placement des tavailleurs, est mis en application. Il suffit, désormais, de déposer le dossier de demande d'agrément au niveau de la direction de l'Emploi pour la délivrance de ce document qui donne droit à l'activité des cabinets de recrutement.
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Posté Le : 10/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : B Mokhtaria
Source : www.lequotidien-oran.com