Fethi Harek : «J'aime mon pays et je ne pourrais jouer que pour l'Algérie»

Le défenseur du SC Bastia (France), Fethi Harek (30 ans), a effectué son retour en équipe nationale. Lui qui avait disputé un seul match avec les Fennecs en mars 2008. Il est de retour après un silence de 5 années. Prévu pour porter le maillot des fennecs face aux Maliens, au match du 10 septembre, le sélectionneur a préféré le garder pour la suite des événements sportifs.Contrairement à ceux qui se font «supplier» pour s'engager avec les Fennecs, Fethi n'emprunte pas ce genre de couloir, au contraire, il aime la facilité lorsqu'il s'agit de défendre les couleurs nationales. Il le confie à un confrère de RFI, «j'ai un parcours très atypique. Jeune, je ne suis pas passé par un centre de formation ou par un club professionnel. J'ai eu le statut d'amateur jusqu'à l'âge de 25 ans et ma chance à Bastia où ça s'est bien passé. Et depuis le temps, je suis toujours ici. Je suis algérien de c'ur, j'aime mon pays et je ne pourrais jouer que pour l'Algérie.» Et d'ajouter avec un sourire et une franchise qui font de lui, un élément et surtout une référence de souche algérienne : «Je n'étais pas forcément surpris, mais j'étais très heureux et très fier de pouvoir porter à nouveau cette tunique de l'équipe nationale. On espère jouer un jour pour son pays. Quand j'ai appris la bonne nouvelle, j'étais très heureux de pouvoir retourner en sélection.» Pas besoin d'être convaincu de son engagement à travailler avec le groupe pour terminer en beauté, le chemin qui reste pour se qualifier. «Cette fois, je suis dans la liste des joueurs sélectionnés. C'est une belle récompense par rapport au travail effectué depuis quelques temps». Le fait de jouer à Bastia, cela ne l'a pas empêché de suivre de très près les sorties des verts. La rage au c'ur, il avait souhaité faire partie des onze et apporter sa contribution technique. Pour lui, l'ossature des joueurs en équipe existe, et l'expérience acquise dans les grands clubs européens et africains est une référence indéniable. Comment voit-il la suite du parcours de l'équipe nationale ' «Il y a encore un match de barrage aller et retour à disputer. Et si on se qualifie, ce sera beau pour tout le peuple algérien qui est derrière son équipe. Une qualification pour la Coupe du monde, est chose inespérée et exceptionnelle. On n'est pas loin, mais on n'y est pas encore...» Il serait du quota lors de la prochaine sortie des Fennecs. Les supporters algériens apprécient déjà ses déclarations.