Fêtes privées dans notre école

Réflexion insolite, sans doute. Mais qui n'a pas observé ici et là sans s'indigner de l'organisation de certaines fêtes privées, souvent des mariages dans des établissements de l'Ecole algérienne occupant les classes, la cour, le préau, les sanitaires et le moindre espace pour cuisiner' Qui les autorise' Qui les organise' Qui - de l'administration d'accueil ou de l'organisateur hôte - endosse la responsabilité de l'assurance générale, dans ce cas précis, et notamment des personnes invitées, des travailleurs bénévoles ou non, des bâtiments, de l'environnement, sans compter les éventuels accidents provoqués par les pétards, les feux d'artifice, les coups de feu du traditionnel «baroud»...' Et à quel prix' Et qui, véritablement en paie les frais' Et qui encaisse' Et qui en profite'Il n'est pas besoin d'être rabat-joie pour dire s'il y a une logique à cette étonnante activité sociale privée dans un établissement scolaire public, elle doit être déclarée clairement, si même cette activité est réservée aux seuls enseignants de l'établissement et si même l'accueil est consenti à titre gracieux... Mais n'est-on pas là hors sujet' Sauf si de l'argent récolté, de temps à autre, en cours d'année scolaire, pendant les vacances, on consente à monter des ateliers de productions artistiques et culturelles et à organiser des fêtes du livre et de la lecture, du théâtre et de la comédie, du chant et de la danse, des concerts de musique et des séances d'éducation physique et sportive, des techniques multiples de l'information et de la communication, enfin toutes sortes de manifestions destinées à éveiller nos jeunes à leurs devoirs de citoyens algériens éduqués, instruits et libres...