Algérie

Fêter la journée mondiale des zone humides au Jardin d'Essai



Fêter la journée mondiale des zone humides au Jardin d'Essai




Où fêter la journée mondiale des zones humides?

Simplement en se rendant, dés demain, au jardin botanique du Hamma. A cette occasion, le Jardin accueillera, demain à 10 h à la salle d’exposition entrée sud du jardin, des expositions et des activités éducatives réservées aux enfants, ainsi que des ateliers de connaissances sur les plantes et les animaux existant dans le Jardin.

Aussi, le Ministère de l’environnement organise pour l’occasion une randonnée pédagogique à l’embouchure de l’oued Mazafran retenu parmi les zones humides qui vont bénéficier d’un plan de gestion.

Chaque année un thème pour la journée mondiale est proposé par le bureau de la convention de Ramsar.

Pour 2013 c’est «les zones humides et la gestion de l’eau». Il va comme un gant aux 1.500 zones humides algériennes dont il est établi que la principale menace provient de la rétention en amont ou du détournement de leurs eaux lorsqu’elles ne sont pas devenues le réceptacle des eaux usées et des déchets de toutes natures.

Celles d’El Tarf qui constituent la plus grande zone humide d’Afrique du Nord risque de s’assécher totalement avec la construction sur 30 km de 6 grands barrages sur les affluents des oueds qui les alimentent en eau.

50 sites algériens sont aujourd’hui inscrits sur la liste d’importance internationale de Ramsar. Ils totalisent près de 3 millions d’hectares, plus que tout le domaine forestier algérien. Contrairement à l’idée répandue, les zones humides algériennes ne bénéficient d’aucune protection.

Même les sites classés Ramsar ne le sont pas alors que l’Etat qui les a proposés au classement est engagé à prendre des mesures dans ce sens.

En Algérie, où l’on compte des zones humides reconnues exceptionnelles, on va célébrer la Journée mondiale des zones humides un peu partout. Dans les Conservation des forêts et les Parcs nationaux, les directions de l’Environnement et quelques associations qui comptent sur le bout des doigts.

Le Ministre de l’Agriculture, qui a la charge du secteur forestier dans lequel sont insérées la conservation de la nature et les zones humides, se rendra à Tlemcen où une exposition est organisée en marge du 1° Colloque des forestiers algériens.

A Msila, l’Université organise elle, le 1° colloque sur les zones humides pour passer en revue les travaux universitaires réalisés ces dernières années sur ces milieux qui souffrent cruellement de l’insuffisance de données indispensables à des actions de conservation.

Le Ministère de l’environnement, qui lui a la charge de la biodiversité y compris elle des zones humides, à inviter ses directions et ses agences à organiser des actions de sensibilisation sur les zones humides.


Slim Sadki



Algérie - Journée mondiale des zones humides. La sensibilisation s’effectue en milieu scolaire: Les élèves veulent tous faire du théâtre. Certains ont même pleuré pour n’avoir pas été sélectionnés afin de jouer dans la pièce programmée à l’occasion de la Journée des zones humides», a déclaré hier Sahlia Salama, directrice de l’école primaire Khelloufi El Djillali de Zéralda. Cette école, qui a abrité officiellement la cérémonie de célébration de cette journée, a connu un mouvement inhabituel. Pour la plupart issus de la classe défavorisée, les 175 élèves de cette petite école se sont montrés également amis de la nature en animant un club vert depuis 3 ans. D’autres écoliers sont venus d’autres localités d’Alger, Blida, Boumerdès, Tipasa et Médéa. Une riche exposition a été organisée par des établissements publics ayant trait à la protection de l’environnement. Mais cette exposition destinée aux écoliers n’a pas pris en considération leur niveau d’études. Hormis le Conservatoire national des formations à l’environnement (CNFE) qui a adapté des brochures mises à la disposition des enfants, les autres organismes ayant pris part à l’exposition n’ont pas fait d’efforts pour élaborer des dépliants et affiches en fonction du niveau et de l’âge des élèves. Les brochures du CNFE semblent mieux adaptées, en choisissant la langue arabe dans sa forme la plus simple ainsi que des illustrations et des images. Ces activités au niveau de l’établissement ont été accompagnées par une randonnée, dans l’après-midi, au niveau de l’embouchure de l’oued Mazafran. Il a été prévu la plantation d’arbres pour la fixation des dunes littorales. Cependant, certains participants déplorent la mauvaise organisation de cette célébration. Si, du point de vue pédagogique, l’école est l’endroit propice pour la sensibilisation, dans la pratique, cet établissement était trop petit pour abriter un événement d’une telle envergure. Il reste qu’une activité telle que la protection de l’environnement pourrait redonner à l’école sa vocation d’antan, au moment où le secteur s’apprête à une large consultation sur le système éducatif. L’enthousiasme des élèves pour le théâtre et la musique annonce déjà les aspects que les professionnels du secteur doivent prendre en charge dans les prochaines assises sur l’éducation. Ce sont en tout cas des revendications qui ne sont pas formulées par les syndicats et encore moins par les parents d’élèves. Par Djedjiga Rahmani (El Watan.com du dimanche 3 février 2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

04/02/2013 - 69323

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Campagne de reboisement des zones humides à Constantine: Une vaste opération de reboisement a été lancée, hier, dans le voisinage de plusieurs retenues collinaires de la wilaya de Constantine, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des zones humides. Initiée par la Conservation des forêts, cette campagne a concerné l’ensemble des retenues collinaires des communes d’Ibn Ziad, d’Ain Smara et d’Ibn Badis. L’opération, organisée avec la collaboration des Scouts musulmans algériens (SMA), vise la protection et la préservation de ces zones qui jouent un rôle essentiel dans l’approvisionnement en eau et dans la lutte contre les inondations en participant activement au stockage et à la gestion durable de l’eau. D’autres actions de sensibilisation des écoliers à la protection de l’environnement, à la préservation de l’équilibre écologique et à l’importance des zones humides, seront organisées dans plusieurs établissements scolaires de la wilaya. L’opération vise également à inculquer une culture de l’environnement chez les enfants pour qu’ils s’investissent davantage, plus tard, dans cette œuvre de longue haleine qu’est la préservation de l’environnement. APS (latribune-online.com du 02-02-2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

04/02/2013 - 69155

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8 000 arbustes de différentes essences seront mis en sol. Boisement de 44 hectares pour protéger les zones humides de Naâma: Une campagne de boisement de 44 hectares a été lancée à Naâma pour protéger les zones humides, ont indiqué les services de la Conservation des forêts de la wilaya. Visant la valorisation et la protection des espaces naturels, cette opération porte sur la plantation de près de 8 000 arbustes de différentes essences, à travers les périmètres des zones humides de Haoud El-Deyra, et du lac d’Aïn-Ouerka, dans la région d’Aïn Sefra, a-t-on précisé. Elle vise également à protéger le sol contre l’érosion et les inondations outre la création d’un climat propice au peuplement de l’avifaune, ont indiqué les responsables de la Conservation des forêts. La même source a fait part aussi de la réalisation en cours, à la faveur du dispositif de Travaux d’utilité publique à haute intensité de main-d’œuvre (TUP-Himo) employant 35 jeunes de la région, d’une vaste action d’élimination des déchets et de débroussaillage de la zone humide de Dayet Founassa, s’étendant sur 175 hectares dans la commune de Djeniène Bourezgue. Une opération de boisement sera aussi lancée, avec la participation des élèves, au niveau de la zone humide de la palmeraie de Tiout, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale des zones humides. Les zones humides de la wilaya de Naâma abritent une importante richesse avifaune qui a connu ces dernières un accroissement, favorisée par l’extension des plans d’eau, des lacs et des sebkhas dues aux importantes précipitations cumulées dans la région. Les mêmes services ont souligné la nécessaire mobilisation de moyens, humains et matériels, pour faire face aux phénomènes devant porter atteinte aux zones humides, dont la déforestation, les incendies du couvert végétal, le braconnage, la pollution due au rejet des eaux usées dans les plans d’eau, et la construction illicite sur les zones protégées. APS (latribune-online.com 30-01-2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

04/02/2013 - 69154

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EL TARF - Des écoliers à la découverte des zones humides: Des excursions pour la découverte des zones humides d’El Tarf ont été organisées hier samedi au profit des élèves des établissements scolaires, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des zones humides placée, cette année, sous le slogan «les zones humides protègent nos eaux». Le coup d’envoi de ces excursions a été donné sous un soleil printanier, au lac Oubeïra, les jeunes élèves devant parcourir le parc animalier de Brabtia et la réserve éponyme de repeuplement du cerf de Berbérie. Au lac Oubeïra, un étang de 2.700 ha les visiteurs d’un jour ont pu contempler à souhait cet immense point d’eau où il est aisé de rencontrer diverses espèces d’oiseaux sauvages, autochtones ou migrateurs, à l’image des canards chipot, colvert, ainsi que des oies cendrées, des sarcelles d’hiver et autres oiseaux rares comme l’érismature à tête blanche. Les guides, des agents du Parc national d’El Kala (PNEK) ont, à cette occasion, expliqué aux écoliers que ce site abrite une autre curiosité botanique, tout aussi attractive, en l’occurrence la châtaigne d’eau, une plante aquatique qui flotte et rougit la surface de l’eau pendant l’été. Tout en découvrant la deuxième zone humide mitoyenne du lac Oubeïra, le lac Mellah en l’occurrence, qui s’étale à perte de vue, ressemblant à un ouvrage illustré et constituant un sanctuaire pour une faune remarquable dont l’avifaune est l’une de ses composantes les plus spectaculaires, les jeunes élèves étaient visiblement émerveillés par les interminables sentiers vallonnés et les milliers d’oiseaux d’eau venus hiverner ou faire une halte dans ces miroirs d’eau avant d’entamer la traversée du désert ou celle de la Méditerranée. Avec les lacs Tonga, Noir et Bleu, ainsi que les marais de Bourdim, ces zones humides sont également considérées comme des sites de nidification pour des espèces volatiles en recul ou rares dans leurs aires de distribution, at- on ajouté. L’importance de la préservation de ces richesses a été mise en relief à cette occasion par les guides qui ont longuement évoqué l’enregistrement annuel de diverses espèces migratrices et sédentaires, associant une mosaïque de couleurs et de formes surprenantes dans une symbiose totale destinée à séduire et à «en mettre plein les yeux». Des conférences ont également été organisées à l’occasion de cette journée au siège du secteur de gestion de Brabtia relevant du PNEK, mettant en exergue les valeurs hydrologique, économique et scientifique des zones humides de la wilaya d’El Tarf. Par APS (LeSoirdAlgerie.com du dimanche 3 février 2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

03/02/2013 - 68896

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