Fête et insouciance enfantines

à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'enfant qui coïncide avec le 1er juin de chaque année, l'APC d'Alger-Centre a concocté, hier, un programme spécial. Les espaces jouxtant la Grande-Poste, la place Maurice Audin et les jardins publics (Sofia, Tifariti et Beyrouth) ont enregistré un rush d'enfants. Le centre-ville s'est transformé, à l'occasion, en jardin d'enfants. Des nuées de bambins ont pris un bon bol d'oxygène en s'adonnant à différents jeux. Ils trottaient en toute liberté, couraient dans tous les sens, jouaient au football ou à la trottinette. Une ambiance bon enfant. Des groupes musicaux d'amateurs ont égayé le public en interprétant des airs connus sous les applaudissements des présents. Le sport était également au rendez-vous avec plusieurs disciplines : volley-ball, handball, tennis, gymnastique et arts martiaux. Des garçons et filles exécutaient merveilleusement des gestes dignes des « grands », laissant les gens émerveillés par leurs performances. La Sûreté nationale a contribué en dégageant un circuit de conduite. Des enfants à bord de voiturettes à pédales se sont, en effet, initiés à la conduite. Une ambiance qui a suscité la satisfaction des parents. « Ce type de manifestation devrait se renouveler souvent. Au moins une fois par mois », propose une mère de famille, qui riait en voyant son enfant dégringoler du haut du toboggan. Rien ne vaut le sourire de ces anges, heureux de traverser la route sans craindre le passage d'un quelconque véhicule. Le jet d'eau de la Grande-Poste a servi de piscine pour les enfants, hâtes de redécouvrir les plages. Dans l'après-midi, à partir des escaliers de la Grande-Poste, plusieurs groupes amateurs ont émerveillé le public présent au rythme de chansons algériennes. Les grands heureux dans la journée d'hier étaient, sans conteste, les enfants. Les pouvoirs publics devraient se pencher sur cette frange de la population assez souvent. Cette initiative doit être élargie à d'autres villes du pays pour faire profiter les enfants de l'Algérie profonde. « Ces festivités n'ont sûrement pas coûté les yeux de la tête à l'APC », commente un habitant de Laghouat, visiblement satisfait.