Algérie

Fête des mères : la bonne affaire '


On ne sait pas comment ça se passe dans la vraie vie mais sur la toile, les Algériens sont pleins d'amour pour leurs génitrices et ils l'ont montré à l'occasion de la «fête des mères». Ils y sont allés avec tellement d'entrain qu'à des endroits, ils ont été trop ostentatoires pour être vrais. Parce que montrer n'est pas démontrer. Bien sûr, ces choses-là relèvent du privé et à ce titre, il est difficile individuellement d'apprécier le niveau de vérité réelle de ce qui est affiché à l'occasion. Mais collectivement, il y a toujours des signes qui, non seulement «ne trompent pas», comme on dit dans la langue de bois, mais «renseignent» comme on dit dans le langage ordinaire des gens ordinaires. Evidemment, il faut toujours commencer par ce qui vient tout de suite à l'esprit. Même galvaudée, la formule reste tout de même valable : sur les milliers, voire les millions d'Algériens qui se montrent pleins d'affection et de sollicitude à l'occasion envers les femmes qui leur ont donné la vie et plus que ça encore, il y en a combien pour le faire le reste de l'année ' Oui, la vie étant ce qu'elle est devenue, on ne peut pas parler des «365 jours». On ne vit plus beaucoup avec sa mère. Surtout, on ne vit plus beaucoup... pour sa mère et c'est de l'entendre autant que le doute s'installe. À confondre la femme qui leur a donné la vie avec la femme de leur vie, il y a beaucoup de compatriotes qui finissent­ ? ou commencent? par négliger les deux ! Justement, n'est-ce pas que ces marques d'amour envers les mères sont inversement proportionnelles aux rachitiques-quand elles ne sont pas inexistantes- expressions de douceur envers leurs épouses et leurs compagnes' En «oubliant» que ces dernières sont souvent des mères aussi, de leurs propres enfants, ils restent dans le... confort de la vie, leur vie, de tous les jours : il y a des femmes à qui on peut dire «je t'aime»... sans qu'il n'en coûte ! La société n'aura rien à vous reprocher comme transgression, «l'honneur et la pudeur» sont saufs et la «force» mâle réaffirmée de n'avoir pas cédé à la... faiblesse. Et si on déclarait son amour à sa mère juste pour ne pas le faire avec... l'autre, pour ne pas la nommer 'S. L.
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