Fête de l'Aïd à Ghazaouet : l'activité commerciale au ralenti Tlemcen : les autres articles

Se procurer une baguette de pain ou un sachet de lait relève du domaine de l'impossible.
Comme d'habitude, pendant les trois jours de l'Aïd, la ville donne l'apparence d'une ville morte. A l'exception des cafés, tout est fermé. Se procurer une baguette de pain ou un sachet de lait relève du domaine de l'impossible.
Les seules activités qui prospèrent durant ces trois jours sont les commerces de jouets et autres gadgets ou ces gargotiers ambulants qui squattent le boulevard principal exposant sur leur étal de fortune des merguez et des boulettes de viande hachée sans aucune règle d'hygiène et tout cela, devant l'indifférence de tous. Dans cette ambiance qui y règne, un autre fait attire l'attention. Il s'agit de ces groupes d'adolescents qui se forment instantanément et improvisent des jeux de hasard où des petites sommes d'argent sont misées. Tricherie, truquage, bref, tout est permis pourvu qu'on gagne quelques pièces supplémentaires.
Un autre problème qui se pose souvent durant la fête de l'Aïd est le transport public. Une perturbation flagrante dans les dessertes entre les quartiers limitrophes et la ville a été constatée. Ce sont surtout les habitants des quartiers Ouest et les quartiers Est de la ville, Sidi Amar, Ouled Ziri Echefek, Edemine qui ont le plus souffert de ces perturbations du transport public imposées par les transporteurs qui ignorent complètement la notion du service public. Ces derniers, dont la plupart exercent dans l'illégalité, n'ont pas assuré leur activité convenablement.