Le premier colloque des compétences algériennes installées à l'étranger s'ouvre aujourd'hui à Paris, sous le theme de "Algérie, potentiel de croissance et opportunités d'investissements", en présence de l'ambassadeur d'Algérie en France, Missoum Sbih, des opérateurs économiques algériens, affiliés notamment à la Confédération algérienne de patronat (CAP), des chefs d'entreprises algériens installés à l'étranger et des patrons de firmes françaises et internationales. C'est ce qu'a annoncé en substance Fateh Ouazzani, président du réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et universités françaises (REAGE), au cours d'une conférence de presse organisée récemment à l'hôtel Hilton d'Alger et conjointement avec M Abdelouahab Rahim, président de l'Association internationale de la diaspora algérienne (AIDA) et le président du conseil d'affaires algéro-américain. Cette rencontre entre chefs d'entreprises algériens, locaux et ceux installés à l'étranger s'inscrit, est évoquée, dans cet entretien qu'il a accordé à notre quotidien en marge de cet événement, dans le cadre de la mobilisation des compétences algériennes pour contribuer davantage à l'essor du développement national par un transfert de savoir-faire, des technologies vers leur pays d'origine et la mobilisation des opportunités d' investissements vers l'Algérie...
Le Maghreb
Les chefs d'entreprises algériens sont-ils invités au colloque de paris '
M. Fetah Ouazzani
Oui ! Les chefs d'entreprises algériens sont invités à cet événement de paris. Nous avons lancé les premières invitations. Et nous avons dejà enregistré une dizaine d'entreprises adhérentes notamment à la Confédération algérienne de patronat (CAP) qui se sont inscrites à distance sur le net. Elles ont ainsi confirmé leur participation ; d'autres le feront d'ici le 11 octobre prochain. Nous comptons atteindre un chiffre record en termes de participation des entreprises algériennes du pays, de celles qui activent à l'étranger ainsi que les firmes étrangères présentes en Algérie ou qui désirent y investir.
Qu'en est-il en fait des objectifs du colloque de Paris ' Est-ce que le transfert de savoir-faire et la règle de partenariat 51 et de 49 % sont à l'ordre du jour '
Comme objectif principal nous voulons au niveau du REAGE participer à cette dynamique économique enclenchée en Algérie dans le cadre notamment du plan quinquennal et de la politique générale du gouvernement du développement national. Et nous voulons faire accélérer les choses. Il faut aussi un deuxième objectif qui consiste à faire découvrir à la diaspora qui porte l'Algérie dans le c'ur, les potentialités algériennes en termes économiques, de développement national et d'investissements productifs. C'est donc concret comme rencontre ;et puis qu'il s'agit d'organiser des rencontres, face-à-face entre opérateurs économiques des deux bords de la Méditerranée pour discuter affaire, investissements et commerce en Algérie. Et cela donnera d'excellents résultats. Nous avons prévu toute une soirée dédiées entièrement à cet objectif. Les grands dossiers consacrés en Algérie comme l'agroalimentaire, l'industrie, le tourisme et les technologies de l'information et de la communication seront à l'ordre du jour de ce colloque de paris qui sera organisé le 11 octobre, en présence de l'ambassadeur d'Algérie à Paris, Missoum Sbih. Et puis les cadres et chefs d'entreprises algériens installés à l'étranger et ceux qui viendront d'Algérie vont s'asseoir autour d'une table pour discuter concrètement des voies et moyens nécessaires pour contribuer à l'essor du développement national et des opportunités d'investissements. Nous pensons au REAGE que l'Algérie doit bénéficier du savoir-faire et de l'expertise de ses enfants installés à l'étranger. Mais ces Algériens du monde ont besoin de la coopération effective de leurs frères qui vivent et activent en Algérie. Les uns et les autres vont ainsi confronter leur savoir -aire pour faire bouger les choses dans la bonne direction. Pour la question de partenariat 51 et de 49 %, je dois dire d'abord que nous sommes une association de droit français. Nous n'avons pas à nous prononcer sur l'opportunité d'une telle décision et des dispositifs mis en place par l'Etat algérien. Mais nous avons examiné ce dispositif. Il y a donc plusieurs façons d'aborder ce dispositif pour les investisseurs dont un grand nombre d'entre eux active en Algérie selon les dispositions de cet instrument économique. Quant à savoir comment il va évaluer, nous ne ommes pas dans cette réflexion. Si on nous consulte, il est clair que nous allons donner notre avis sur cette question. Mais il faut retenir que ce dispositif n'est pas strictement algéro-algérien. Il existe un peu partout dans le monde comme une mesure de protection de l'économie nationale, y compris aux Etats-Unis d'Amérique sous une autre formule Au-delà du transfert du savoir-faire et des compétences, nous incitons les cadres et les chefs d'entreprises algériens installés à l'étranger, à coopérer en vue de la promotion et de développement de l'économie algérienne, en créant des filiales, en participant directement à l'investissement avec les entreprises existantes en Algérie ou en accompagnant les jeunes start-up algériennes dont certaines assez compétitives, veulent aller à l'international. Faut-il noter qu'il y a plus de 300.000 cadres et chefs d'entreprises algériens qui sont installés à l'étranger. Ils sont, dans l'ensemble,disposés pour accompagner ces jeunes entreprises algériennes en termes notamment de formation, de management et de découverte de marchés internationaux.
Les compétences algériennes installées à l'étranger ont-elles investi en Algérie '
En fait il y a deux natures d'investissements. Il y a d'abord l'investissement patrimonial qui consiste dans l'achat des terrains et des logements pour les familles des compétences algériennes installées à l'étranger. Et c'est légitime comme première préoccupation. Et il y a d'autres investissements réalisés dans le cadre de la création d'entreprises et de réalisation des affaires en Algérie ainsi que des filiales communes. Certes il s'agit pour l'instant d'une petite minorité de compétences algériennes installées à l'étranger. Mais il y a des dizaines de milliers de projets d'investissement ; mais la majorité d'entre eux sont donc à caractère patrimonial. Mais à vrai dire, nous n'avons de chiffres statistiques pour répondre avec précision à votre question.
Est-ce que la règle de partenariat 51 et pas 49 % dérange les investisseurs'
Non pas vraiment !. Cette mesure permet au contraire le développement national et les investissements productifs algériens et étrangers avec possibilité de transfert de savoir-faire étranger. Les uns et les autres travaillent ensemble dans un projet avec partage des risques et profits selon cette règle de partenariat 51 et de 49 % qui existe dans d'autres pays dans le monde. Ce n'est pas une invention strictement algérienne. Il s'agit d'une mesure que nous pouvons qualifier de protectionniste de l'économie nationale Elle est appliquée dans d'autres pays d'Europe, des Etats-Unis d'Amérique, de l'Amérique du Sud et du monde arabe. Cela relève du domaine de la loi algérienne et de la souveraineté nationale dont nous ne nous sommes pas légitimes d'en dire plus, en tant qu'opérateurs économiques algériens. Mais nous pensons qu'il faut un dispositif réglementaire de soutien de cette mesure pour permettre aux investisseurs et hommes d'affaires de s'inscrire en force dans cette nouvelle vision stratégique de développement de nouvelles relations de partenariats. Nous estimons au niveau du REAGE et de la diaspora algérienne installée à l'étranger, que nous avons ressenti un certain engouement des cadres et des chefs d'entreprises algériens à l'étranger pour cette règle de partenariat et pour participer à l'effort national de construction de l'Algérie. Nous avons déjà fait des recommandations dans ce sens lors des rencontres précédentes organisées en Algérie. Et nous allons le refaire au cours du colloque des compétences algériennes installées à l'étranger avec de nouvelles idées et projets. Cette rencontre s'inscrit donc dans le rapprochement des cadres et chefs d'entreprises algériens avec leurs homologues algériens à l'étranger ainsi qu'avec les patrons de firmes françaises et internationales. A l'issue des travaux, il y aura des recommandations qui seront soumises aux pouvoirs publics algériens en termes de contribution de notre association.
Je suis le président de l'association des polytechniciens et du groupe algéro-français KBS/BOUDIS , www.etskbs.com .
Je voudrais faire un accord de partenariat avec vous, pour développer vos produits sur le marché algérien. Qu'en pensez-vous?
Belkacem BENNIKOUS ,
Président de l'AD-ENP.(Association des Polytechniciens).
Diplômé-ENP ingénieur Electronique-Magistère Catalyse .
Diplômé IAP/IFP Raffinage/Pétrochimie/Génie chimique.
First Certificate of Cambridge University.
Président
- SARL ETS BOUDIS.
12, Rue Ibn Ishaak. Le Panorama . 16004. Hussein-Dey. Alger. Algérie.
GSM +213661940791
belkacem BENNIKOUS - Président - ALGER, Algérie
02/01/2024 - 560249
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Posté Le : 11/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M A
Source : www.lemaghrebdz.com