Algérie

FESTIVAL INTERNATIONAL DU THEÂTRE À BEJAIA Les deux premiers responsables en parlent


FESTIVAL INTERNATIONAL DU THEÂTRE À BEJAIA                                    Les deux premiers responsables en parlent
Omar Fetmouche, directeur du Théâtre régional de Béjaïa, dramaturge et metteur en scène, et Brahim Noual, professeur à l'Ismas et commissaire du Festival international du théâtre, reviennent sur la tenue de la troisième édition à Béjaïa. Pour Omar Fetmouche, le fait que 90% des pays sollicités pour prendre part à ce festival international du théâtre, qui se déroule, pour l'essentiel, à Béjaïa, aient répondu présent est en soi 'un gage de confiance en l'Algérie, de sympathie, pourquoi pas, et de ses capacités organisationnelles, voire sécuritaires, de toute évidence.' Et d'ajouter : 'Il y a cet engouement patent de la population, qui contribue à l'allégresse ambiante.'
Quant au volet organisation, 'tous les encadreurs, ainsi que le personnel technique, sont à pied d''uvre, mobilisés. La Télévision algérienne et la radio sont présentes, ainsi que les chaînes étrangères. Les chaînes arabes ne tarderont pas à arriver normalement, et des chaînes de télévision européennes n'attendent que l'obtention de leur accréditation.' C'est, franchement, une 'ouverture fantastique, à première vue. J'ajoute que je suis personnellement ému du fait de la présence à cette ouverture de Madame veuve Bouguermouh, arrivée avec son fils qui est venu de France. Madame la ministre de la Culture, qui est en conclave avec l'ensemble des directeurs de la culture du pays, sera probablement parmi nous à la clôture.' Quant à Brahim Noual, il a estimé que 'la sphère culturelle algérienne ne peut (ni ne veut) vivre en autarcie, recroquevillée sur elle-même. Sachez, poursuit-il, qu'il faut d'abord apprendre à percevoir les retombées, les incidences d'un acte culturel. Il y a, pour commencer, cette transformation, certes subreptice, voire subtile, du paysage culturel, un processus de formation qui s'enclenche et génère la production enrichie, forcément. Car le dialogue, le partage avec l'autre, les échanges de perception, d'expériences, toute cette dialectique productive, même si cela doit prendre forme à court ou à moyen terme, demeurent une nécessité vitale pour la survie, la vigueur, dirais-je, la vitalité et l'aptitude à l'ouverture de la culture nationale.' Ce qu'il ne faudrait pas non plus perdre de vue c'est, a affirmé M. Noual, 'notre obligation d'ouverture et de contacts que nous dicte notre appartenance à l'Afrique, au monde arabe, à la Méditerranée''. Et, par conséquent, quoi de plus légitime, en somme, pour l'Algérie, que de 'prétendre à l'accès à un statut international' en matière culturelle, un 'prestige fort mérité', et qui est en train de se construire. 'Nous n'avons pas de complexe, désormais, d'organiser à l'international.'
Mustapha Bensadi
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