Algérie

Festival international de Timgad : Souad Massi...ve attack !



La dynamique chanteuse algérienne, à la voix purement méditerranéenne, au timbre vigoureux, teinté de douceur et de sensualité, a animé la neuvième soirée du festival, jeudi dernier. Elle interpréta devant un public, enthousiaste et acquis, plusieurs chansons où se mêlait le moderne : Ya Naâl El Kalb Li Habek (honni soit le c'ur qui t'a aimé) où on soupçonnait une touche de flamenco, suivi de Yemma Nekdeb Alik (maman je te mens), Yabki aâla Zahrou (il médite son sort) et Dounia Tdour (le monde change) et Dirni fi balek (pense à moi). Toutes ces chansons, dont les paroles évoquaient l'amour, la tristesse, les relations sociales, avaient, chacune, ses propres arrangements et distributions musicaux. On y entendait tout, terroir musical algérien, folklore des Hauts-Plateaux, style oranais et même le targui. Souad Massi a su, avec ses musiciens, tirer profit de tout ce riche héritage et l'adapter intelligemment. Sacrée chanteuse. Programmée pour la seconde partie de la soirée, la chanteuse Waâd, venue du royaume saoudien, mais apparemment plus proche musicalement parlant d'« Oum Eddounia » que de son Golfe natal, a interprété des reprises du célèbre chanteur saoudien, Mohamed Abdou, dont la fameuse chanson Lebaâd antou (vous êtes si loin) ou Loula Elmalama (n'était le reproche) de la princesse de la chanson arabe, Ouarda. La fille de l'Arabie possède quand même une belle voix et sa prestation sur le plateau nous rappela pour un moment Ouarda, qu'elle sembla aduler. Ce soir, à Timgad, le public a découvert une autre artiste à la voix irréprochable, qui semble bel et bien partie pour une grande carrière dans la chanson arabe.


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