Algérie

FESTIVAL INTERNATIONAL DE TIMGAD



FESTIVAL INTERNATIONAL DE TIMGAD
La 36e édition du Festival international de Timgad offre une vraie palette et un nuancier des plus larges et variés aux spectateurs qui font le déplacement de la capitale des Aurès, mais aussi de tous les environs et wilayas limitrophes : Khenchela, Oum El-Bouaghi, Biskra et même Sétif, en attendant le démarrage du Festival de la chanson arabe à Djemila.De plus, depuis l'ouverture de ce rendez-vous du chant et de la musique, le 2 août dernier, l'affluence reste en dents de scie, mais d'une manière générale acceptable en dépit du prix du billet que les spectateurs trouvent "un peu élevé" (500 DA), sachant que le total de la recette du Festival de Timgad, sera versée au peuple palestinien. La cinquième soirée, qui n'a pas connu une affluence record, a cependant tenu toutes ses promesses.Les artistes de la soirée ont su séduire le public, qui, comme de coutume, a su et surtout voulu faire la fête et partager la fraîcheur qui est enfin de retour. L'entame était des plus réussie avec Bollywood Masala Orchestra (Inde) qui, avec ses seize artistes, a capté un public exigeant avec une musique oscillant entre tradition, modernité et spiritualité. Cerise sur le gâteau : l'incontournable Janitou, reprise en ch?ur par le public. Connue par le grand public et ayant un très grand nombre de fans aussi bien à Timgad que dans tout le pays, la Tunisienne Zahra Lajnef a rejoint la scène aux environs de minuit sous des applaudissements nourris.Drapée d'une melhfa bleue, l'artiste a, avant d'entamer son tour de chant, remercié les responsables du festival, le public et rendu hommage à au chanteur auressien Katchou.Le répertoire de la chanteuse, invitée pour la première fois au Festival international de Timgad, n'a pas de secret pour les spectateurs qui ont continué d'affluer, minuit passé. Si l'artiste reste attachée à son patrimoine, celui de ses origines, elle qui est née dans les montagnes de Gafsa (Tunisie), la musique rompt et sort totalement du moule et du cliché habituel collé à la musique tunisienne. Un timbre particulier et une musique où se mélangent des sons aussi méditerranéens qu'universel. Le chanteur kabyle Rabah Asma, cheb Hacene ou encore Yahia el Khencheli, ont eu un terrible challenge, celui de maintenir la cadence et l'adhésion du public après le passage de Zahra Lajnef.D'une manière générale, ils ont su tirer leur épingle du jeu, sachant que la programmation et la durée des prestations surtout est tributaire du départ des artistes étrangers par avion vers la capitale, un bémol pour ce rendez-vous musical, qu'il va falloir prendre en charge, en réalisant une infrastructure d'accueil, "inexistante" selon les organisateurs.R. H.NomAdresse email




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