Projection n La 4e édition du Festival international de théâtre promet d'être encore meilleure que les trois précédentes, avec une portée sensiblement internationale.
C'est officiel. Le Festival international de théâtre élira domicile dans la ville de Béjaïa et ce, par décision ministérielle annoncée, hier, au Théâtre régional de la ville, à la clôture de la 3e édition du festival par Mme Saâda, la représentante de la ministre de la culture Khalida Toumi.
Ainsi, Béjaïa, ville au long et riche passé historique et aussi ville d'art et de culture, abritera à compter de cette année un Festival de théâtre d'envergure internationale.
L'annonce de cette nouvelle a été accueillie avec une chaleureuse ovation. «C'est avec une grande fierté que Béjaïa ' aussi bien son public que ses habitants ' accueillera désormais le Festival international de théâtre», dira Omar Fetmouche, directeur du Théâtre régional. Et d'ajouter : «Nous sommes très contents. Je ne dirai pas que c'est une aubaine, mais ce sera une opportunité pour Béjaïa d'abriter ce Festival. Cela démontrera diverses capacités et atouts de la ville d'organiser pareille manifestation.»
Omar Fetmouche, qui s'est dit «réconforté d'avoir réussi cette 3e édition», promet que l'édition prochaine sera encore meilleure. «Nous promettons, pour la prochaine édition, la 4e, un Festival d'une réelle dimension internationale avec des préceptes universels», a-t-il précisé. La cérémonie de clôture a été marquée, dans un premier temps, par un hommage à Kacem Mohamed, dramaturge algérien qui s'est consacré à l'art des planches et qui a tant donné au théâtre algérien ' et même arabe. Puis, la soirée a été marquée, dans un deuxième temps, par une lecture de poèmes tantôt en tamazight (poème de Mohia), tantôt en arabe (poème de Mahmoud Derwiche) et tantôt en français (poème de Khatem Kacimi). La cérémonie s'est poursuivie avec une représentation d'un court extrait de la pièce 'R'djel ya hlallef' de feu Abdelmalek Bouguermouh. Enfin, le Théâtre régional de Batna a présenté au public bougiote la pièce'El-Halladj' en hommage à son auteur Kacem Mohamed. Le texte a été adapté et mis en scène par Hocine Haïdar et ce, dans le cadre de «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011». Cette pièce, qui traîne en longueur tant par l'interprétation des comédiens qui manquent de naturel que par la mise en scène compacte et sans fluidité, raconte l'histoire du grand soufi que fut El-Halladj, qui prétend détenir la vérité ; il se dresse alors contre l'ordre établi et remet en question le raisonnement de la société à laquelle il appartient.
Y. I.
Posté Le : 31/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Yacine Idjer
Source : www.infosoir.com