Festival international de musique andalouse et de musiques anciennes : Le devoir d'exigence

Une conférence de presse a été organisée avant-hier pour annoncer l'avènement du festival international de musique andalouse et de musiques anciennes. Cette rencontre avec la presse a été animée par le commissaire de ce festival, M. Rachid Guerbas, secondé par M. Samir Zeghmi, directeur de ce même festival. Ce rendez-vous de l’art musical, devenu incontournable à la fin de l’année, en décembre, est déjà à sa cinquième édition. Son lieu aujourd’hui traditionnel, se retrouve dans les espaces de Ryadh El Feth.Cette année 2010, ce festival international de musique andalouse et de musiques anciennes débute aujourd’hui pour se terminer le 30 de ce mois. M. Guerbas a fait un tour d’horizon sur la qualité de la participation nationale et étrangère. Pour le premier point, il a réaffirmé un des principes, directeur de ce rendez-vous annuel de l’art musical, consistant à inviter les lauréats des concours des festivals nationaux des trois écoles de musique andalouse. Il a aussi fait appel à un virtuose algérien du mandole qui a été un des premiers instrumentistes d’Amar Zahi. L’ambition affichée est de faire connaître, cet instrument, le mandole, par les musiciens invités étrangers. D’une manière générale, chacun de ces invités étrangers partage la scène chaque soir avec le récital ou le concert d’un ensemble musical algérien. M. Guerbas a été très ferme dans le choix de ces artistes, qu’ils soient nationaux ou étrangers. Pour les premiers, la qualité requise est la compétence incontestable, suivie de la faculté indiscutable de pouvoir s’exprimer en public pour exposer leurs connaissances dans l’art musical. Pour les seconds, c’est la haute notoriété  internationale pouvant prévaloir leur talent et leur brillant parcours artistique. M. Guerbas  n’a ménagé aucun  effort personnel, en déplacements et en arguments de persuasion,  pour entreprendre de longues et épuisantes démarches pour contacter ces artistes de renom. Il a même réussi à inviter ces musiciens, tête d’affiche, à moindre frais afin de ne  pas peser sur le budget du festival. Ce qui compte pour le commissaire, c’est le devoir d’exigence. Ce devoir d’exigence est une reconnaissance envers le public qui attend des concerts de haute qualité, dans les  standarts  des festivals donnés de par le monde. Ce devoir d’exigence est un hommage rendu à l’Algérie à laquelle convergent toutes les actions  entreprises dans ce festival, pour porter haut l’étendard de notre pays.  Ce souci de la qualité se reflète même dans les conférences  programmées dans ce festival où d’éminents experts nationaux et étrangers prendront la parole. M Rachid Guerbas insiste sur le prestige de ces conférenciers. Comme il le souligne dans sa présentation fixée dans le catalogue du festival, il compare la variété et la densité des activités prévues dans ce grand rendez-vous de l’art musical au travail magique des abeilles, un modèle prodigieux de la nature.