FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA MUSIQUE DIWANE D'ALGER

Maâlem Youcef Mazouzi & Noujoum Diwane de Sidi Bel-Abbès, et la formation congolaise Jupiter & Okwess International ont animé, avant-hier soir au théâtre de verdure Saïd-Mekbel (Riadh El-Feth), la quatrième soirée du Festival international de la musique diwane, qui prendra fin demain soir avec les prestations de maâlem Mustapha Baqbou & Rja Fallah et Vieux Farka Touré. La première partie de soirée a donc été animée par la troupe Noujoum Diwane, lauréate du troisième prix lors de la huitième édition du Festival national de la musique diwane de Béchar (organisé en mai dernier).Maâlem Youcef a cru bien faire en proposant un programme plutôt dansant et festif, avec des paroles revisitées de bradjs (morceaux) connus et des rythmes entraînants.Mais cette proposition n'a produit aucun effet sur les spectateurs, peu nombreux ce soir-là. En effet, modifier les paroles des bradjs pour les rendre plus actuelles sans doute a surtout été déconcertant, d'autant que Noujoum Diwane a choisi de courts extraits de chaque bordj. Pareil qu'à Béchar, la troupe, qui existe depuis plus de vingt ans, a introduit un deuxième goumbri, mais ceci n'a pas non plus été intéressant dans la mesure où l'on n'a pas tout à fait saisi son utilité, et que le maâlem lui-même a eu du mal à justifier ce choix, préférant esquiver la réponse, en expliquant que cela est une manière de donner la chance à ses gnadiz (disciples).La deuxième partie de la soirée a été animée par Jupiter & Okwess International, une formation congolaise, menée par Jupiter, un artiste charismatique, qui a créé, il y a vingt ans, le style musical Bofenia rock.L'incroyable énergie de ce groupe et ses rythmes inspirés des musiques traditionnelles congolaises et des "rythmes et mélodies oubliées du grand Congo" mais également de la soul et du funk, ont encouragé le public à investir la piste de danse.S. K.NomAdresse email