Algérie

Festival international de la bande dessinée Clôture sur une note d'optimisme



Festival international de la bande dessinée
                                    Clôture sur une note d'optimisme
Epilogue - Le Festival international de la bande dessinée d'Alger (Fibda), dans sa 4e édition, a pris fin, hier, samedi, à l'esplanade de Riad-el-Feth.
La cérémonie de clôture qui s'est déroulée en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, a été marquée par la remise des prix aux lauréats du concours de la meilleure affiche du Festival et autres prix d'encouragement aux jeunes talents.
Le premier prix a été attribué à Youcef Ishak Idir Benali, dont l'affiche a été choisie pour représenter le Fibda 2011, le deuxième prix est revenu à Abdelkrim Mebni et le troisième a été décerné en ex aequo à Rebbah Redjem et Djilali Zanoun.
Pour cette 4e édition, le Fibda gagne en popularité, puisque le public était au rendez-vous. L'on a pu alors constater une affluence remarquée. Les uns sont des amateurs du 9e art, les autres ne sont que de simples curieux, venus découvrir l'univers magique de la bande dessinée, mais au fil des éditions, ces derniers deviendront, à coup sûr, des inconditionnels des bulles.Entre la 1re édition et cette dernière, le Fibda, un véritable tremplin pour de nouveaux talents, ne cesse de voir son public s'accroître pour devenir un habitué du rendez-vous. La bande dessinée qui se veut un art et une discipline, se popularise davantage et ce, grâce à l'engagement de quelques éditeurs algériens qui, parfois, de par leur métier et aussi de par leur passion pour l'art des bulles, se sont engagés, artistiquement et financièrement dans l'édition de la bande dessinée. L'on peut citer à titre d'exemple les éditions Dalimen qui, lors de cette 4e édition, se sont démarquées par le grand nombre d'albums qu'elles éditent. Notons que les éditions Dalimen ont pris en charge la réédition des aventures aussi bien originales qu'extraordinaires de 'M'quidech Boulahmoum', personnage créé par Ahmed Haroun et disparu depuis une trentaine d'années. Ce personnage mythique des années 1960, l'époque où la bande dessinée algérienne a connu son âge d'or ' notamment aussi dans les années 1970.
'Les nouvelles aventures de M'quidech Boulahmoum', qui sera bientôt disponible dans les librairies, est l'intitulé de l'album que Dalimen a eu la louable initiative d'éditer. Il s'agit d'un album comportant cinq aventures, 'M'quidech et l'hydre à trois têtes', 'M'quidech et les prisonnières du Roi', 'M'quidech et les bagues magiques', 'M'quidech contre Mezoued' et enfin 'M'quidech et les harragas'.
Les passionnés du 9e art algérien, notamment les fans de M'quidech pourront ainsi renouer avec ce personnage à la fois espiègle et téméraire, à la gandoura,à la chéchia et aux babouches blanches.
L'on retrouve également aux côtés de Dalimen les éditions Z Link soucieuses de soutenir la nouvelle création et ce, en éditant les jeunes talents. L'originalité de cette maison d'édition consiste en l'édition de mangas ' bande dessinée japonaise. Un genre que l'éditeur a décidé de promouvoir en Algérie, vu le nombre de jeunes artistes qui s'y essayent et qui réussissent pour certains.
Il y a aussi les éditions Lazhari Labter, Enag qui, par souci de promouvoir le 9e art et lui redonner la place qui lui revient, s'attellent à le vulgariser.
Les éditeurs algériens présents au Festival ont tenu à souligner leur intérêt quant à la promotion du 9e art et ce, à travers des initiatives éditoriales très incitatives. «Ce festival, disent-ils tous, nous a permis de constater avec une grande satisfaction et assurance que le public existe vraiment, qu'il y a des gens, et ils sont nombreux, à s'intéresser à la bande dessinée. Cela d'ailleurs nous encourage à nous engager davantage dans l'édition de la B.D. Il y a même des personnes qui viennent nous voir pour nous présenter leurs dessins et leurs bulles. C'est vraiment intéressant. Le Festival nous permet de constater aussi qu'il existe un réel potentiel créatif chez nos jeunes bédéistes. C'est une génération extraordinairement prometteuse. Et en tant qu'éditeurs nous sommes prêts à soutenir et à accompagner ces jeunes talents dans la concrétisation de leur projet.» Le 9e art s'affirme d'année en année, au fil du Fibda, et d'édition en édition, il avance à pas sûrs et revêt un professionnalisme de plus en plus certain, persuasif. L'organisation s'améliore, se développe, s'enrichit. Ce festival prend une envergure internationale, puisqu'il commence, selon les organisateurs, à acquérir une certaine réputation.Seul bémol, la cherté des bandes dessinées qui sont pour la plupart importées et qui demeurent inaccessibles aux petites bourses.


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