Un spectacle de danse alliant le classique, le contemporain et le folklorique a été animé par des troupes algériennes en ouverture de la quatrième édition du Festival culturel international de danse contemporaine d'Alger qui se poursuivra jusqu'au 22 novembre.
Sous l'intitulé «Mouvements en liberté», le festival s'inscrit dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie avec la participation de 18 pays en plus de l'Algérie. En présence de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, les danseuses de l'association culturelle Arabesque, dirigée par la directrice du Ballet national, ont présenté un spectacle de danse classique issu du ballet Don Quichotte inspiré du célèbre roman de Cervantès sur une composition classique de l'Autrichien Léon Minkus. Dans un registre plus contemporain, les éléments du Ballet national ont présenté le spectacle Bidaya (commencement) qui exprime la grande frustration des danseurs causée par le regard que leur porte la société. Dans le même registre, les danseurs de la compagnie Sylphide exploraient, à travers la danse, les maux de la société dans un tableau intitulé Troubles. Le grand intérêt du public, qui a toujours été l'élément marquant du festival, était aussi au rendez-vous lors de ce spectacle inaugural qui a dû être projeté en simultané dans une autre salle, l'auditorium du palais de la culture ne pouvant pas contenir tous les spectateurs. Lors de ce spectacle d'ouverture, un hommage a été rendu par la ministre de la Culture au Ballet national pour l'ensemble de ses réalisations depuis sa fondation par Mustapha Kateb au lendemain de l'indépendance. Une institution perçue comme l'un des «fruits de la guerre de Libération nationale et de l'indépendance de l'Algérie» par la ministre. Un second hommage a été rendu à la chorégraphe algérienne disparue en 2011, Rachida Reguig, fondatrice du premier ballet féminin à Sidi-Bel-Abbès dans les années 1980. La danse contemporaine algérienne a ébloui le public venu nombreux au palais de la culture Moufdi-Zakaria avec un spectacle intitulé «Le voyage de Bousaâdia» de la compagnie Jawal. Avec une scénographie et une mise en scène minutieusement étudiées, le danseur algérien Ahmed Khemis retrace sur scène le voyage de ce personnage mystique, très connu dans la culture maghrébine, à travers les siècles. Habillé de lambeaux multicolores, le danseur évolue dans un espace temporel délimité par ses seuls expressions corporelles, sur des musiques gnawa ou fondou qui ont beaucoup aidé Ahmed Khemis à captiver le public qui a ovationné le spectacle. La quatrième édition du festival culturel international de danse contemporaine qui se tient au palais de la culture jusqu'au 22 novembre, met en jeu quatre prix qui reviendront aux meilleures représentations et prévoit des spectacles en off dans trois autres salles à Alger.
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Posté Le : 18/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Soir d'Algérie
Source : www.lesoirdalgerie.com