Algérie

Festival international culturel de la danse contemporaine



Festival international culturel de la danse contemporaine
La sixième édition du Festival international culturel de la danse contemporaine s'est poursuivie, lundi soir, au TNA d'Alger avec le passage de compagnies, issues de quatre pays.L'Algérie, la Grèce, la Chine et le Burkina Faso se sont succédé sur la scène du Théâtre national d'Alger. Des performances chorégraphiques épurées ont été présentées au public. Un public présent en force depuis le début du festival. L'Algérie, à travers sa compagnie privée «Nuance», a présenté un spectacle triste intitulé «Ombre et vérité». Pendant plus d'un quart d'heure, les deux danseurs professionnels Aissa et Nadji, ont investi l'espace qui leur a été octroyé avec une parfaite aisance. Dans un lieu sinistre, dépourvu de décor, les deux comparses se lancent dans des mouvements synchronisés. La mort semble taper à la porte en entendant en off des palpitations cardiaques. L'attente est des plus angoissantes quand un souffle humain se met à résonner fortement. Le duo Nuance est né de la rencontre de deux danseurs du Ballet national d'Alger, Hennani Aïssa et Salhi Nadjib. Initialement danseurs de rue passionnés, ils ont tous deux intégrés assez jeunes, le Ballet national où ils ont pu expérimenter toutes les facettes de leur art. Elèves notamment de Nouredine Kaddour et Smail Dahmani (Algérie), ils ont, en près de quinze ans, consolidé leur formation au contact de nombreux autres chorégraphes tels Rosa Ighanova (Italie), Abdelhalim Caracalla (Liban), Amine Sabaha et Abou Legraa (France), Thierry Smith (Belgique). La deuxième compagnie à passer sur scène est la compagnie grecque de danse Prosxima. Une femme, munie d'un tronc d'arbre, se met à conter l'humanité d'une façon psychologique et spirituelle à la fois. Son bâton de pèlerin fait partie de sa personnalité. Il la suit partout où elle se déplace et son utilité est multiple. Après de nombreux changements de position corporelle et du tronc d'arbre, la danseuse décide de se poser sur ce dernier. Elle sangle sur la taille son instrument de musique, à savoir la cornemuse. Et là, elle offre un joli bouquet de partitions musicales grecques. A travers ce beau spectacle, «A solo for an harp, a woman and a Deer», la compagnie grecque a voulu rendre hommage à toutes les femmes dans le monde qui se battent pour un idéal. Le Burkina Faso s'est distingué par sa compagnie Yam-Ka-Ni, qui signifie en langue nationale moore «la sagesse est partout». Il s'agit d'une jeune compagnie qui dans un cadre associatif, regroupe chorégraphes, danseurs, musiciens, slameurs. A l'occasion du festival, cette compagnie a présenté un spectacle intitulé «Macardey». Ce spectacle, alliant musique, chant et danse, raconte la vie d'un enfant des rues. Emmené par deux danseurs (Louba et Moumouni junior cader), deux musiciens traditionnels (Amadou Dembele et Sissao Daouda) et la chanteuse Sali Sanou, ce spectacle se veut un questionnement sur le terrible quotidien de ces enfants des rues et leur devenir. La compagnie algérienne Dream Tema de Tizi Ouzou a dévoilé une pièce chorégraphique de quinze minutes intitulée «Qu'il pleuve !» Dance College of Shanghai Theatre Academy de Chine a offert un beau spectacle coloré de par la danse exécutée et de par les costumes traditionnelles. Ce collège de danse est considéré comme l'un des meilleurs établissements pour l'enseignement supérieur de la danse en Chine. Le Dance College of Shanghai Theatre Academy a été créé en 1999 afin de favoriser l'éclosion de véritables talents.




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