Les organisateurs du FOFA doivent être satisfaits de la cérémonie
d'ouverture du FOFA qui a eu lieu dans la soirée d'avant-hier à la salle
de conférence du
Centre de Conventionnement Ahmed Ben Ahmed.
En effet, en présence de plus de trois mille personnes, la capacité
d'accueil de ce somptueux amphi, la cérémonie, sobre en somme, n'a pas déçu. Elle
a démarré par un numéro de danse du ballet national d'Alger, suivi par un
tableau de danse d'un groupe Laâlaoui. Après, c'est
la comédienne Bahia Rachedi, accompagnée de son
complice Abdelkader Laajaimi, qui se
sont chargés de l'animation du reste de la soirée. Ce dernier a dévoilé
sa dimension de poète. Le discours de la commissaire
du Festival a été concis, ce qui a été apprécié par l'assistance. Une fois l'ouverture
officiellement annoncée par le wali d'Oran, on a procédé aux hommages de Noureddine Adlani, un ex-directeur
de la station d'Oran de l'ENTV. La grande Saboundji, qui, dans son délicieux accent algérois, s'est
contentée de dire que le cinéma en Algérie «a démarré en 1964», a elle aussi
bénéficié d'un hommage. Mohamed Salim Riad et la Tunisienne Fatma
Ben Saïdane ont eux aussi figuré dans le lot des
personnalités honorées. La dernière, très à l'aise, a déclaré «celui qui ouvre
une porte devant un artiste ferme du coup une autre devant l'obscurantisme». Avant
de passer à la projection d'un court métrage que la majorité du public n'a pas
suivi, les organisateurs ont présenté au public les membres du jury de cette
édition moins étoffée que les précédentes. Mais la salle, s'apprêtant
merveilleusement bien aux spectacles grandioses, a laissé coi toute
l'assistance. Indéniablement, elle a participé à la réussite de cette cérémonie
d'ouverture parce que de par son standing et sa structure, elle a «imposé» la
bonne tenue aux curieux qui n'ont rien à voir avec le cinéma et qui se sont
habitués à accompagner les déplacements des autorités. Par contre, des
centaines de jeunes femmes, qui ont pu avoir une invitation pour assister à
cette cérémonie d'ouverture, ont été déçues de ne pas avoir aperçu sur scène
leurs idoles du cinéma arabe, égyptiens et syriens, entre
autres. Du côté des organisateurs, on nous indique que tous les invités ou
presque sont d'ores et déjà à Oran. Bouziane Ben Achour, qui seconde la commissaire
de ce Festival, nous a affirmé la présence massive des télévisions étrangères, notamment
arabes, spécialisées dans l'information artistique et culturelle. La réputation
d'Oran n'est pas étrangère à cet engouement. Par ailleurs, il a insisté sur le
rôle, discret mais efficace, assumé par les jeunes anonymes, recrutés
occasionnellement pour cette édition du FOFA. Pour lui, Oran a les compétences
requises pour organiser des manifestations d'envergure. En plus des
infrastructures dont elle s'est dotée… Donc, Oran peut allègrement se passer
des organismes qui se sont greffés pour l'organisation de cette manifestation.
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Posté Le : 17/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ziad Salah
Source : www.lequotidien-oran.com