Algérie

Festival du cinéma méditerranéen de Tetouan : Le septième art algérien aux premières loges Culture : les autres articles



Festival du cinéma méditerranéen de Tetouan : Le septième art algérien aux premières loges Culture : les autres articles
L'Algérie est en compétition officielle au 19 ème Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan au nord du Maroc avec le long métrage « Yéma » de Djamila Sahraoui, et « Demande à ton ombre » (« Seksi khialek ») de Lamine Ammar Khodja dans la catégorie des documentaires.
Tetouan (Maroc)
De notre envoyé spécial
Ce dernier documentaire a été tourné en 2011 autour des manifestations politiques d'Alger après les révoltes en Tunisie et en Egypte. Une douzaine de longs métrages sont en compétition au festival dont « Chemin de Halima » du croate Aresen Anton, « Lama choftak » de la palestinienne Anne Marie Jacir, « Zéro » du marocain Noureddine Lakhmari, « Sortir au jour » de l'égyptienne Hala Lotfy, « Février noir» de l'égyptien Mohamed Amine, « Au delà des collines»du roumain Christian Mungi et « Cose belle » de l'italien Agostino Ferrente.
Le jury longs métrages est présidé par la productrice italienne, secondée du réalisateur marocain Madjid R'chiche, l'acteur égyptien Fathi Abdelouahab, l'actrice ivoirienne Thérese Taba et le réalisateur portugais Antonio Pedro Vasconcelos. Une vingtaine de courts métrages sont en compétitition à l'image « Journée ordinaire » de l'algérienne Bahia Allouache, « Margelle » du marocain Omar Moyldouira, « ça finira par s'arranger » du grec Thanos Psichogios, « La corde » de la libanaise Hiba Tawaji, « Bobby » du tunisien Mehdi Barsaoui et « Anacos » de l'espagnol Xacio Bano.
Le jury courts métrages est présidé par le cinéaste et producteur tunisien Ibrahim Letaïf qui vient de réaliser la fiction « Affreux, cupides et stupides » et qui travaille actuellement sur un nouveau projet, « Deux mariages et une révolution » ..Cette année le festival de Tétouan rend hommage au septième art algérien. Le festival de Tétouan attribue douze prix pour les trois sections (longs et courts métrages et documentaires) : Grand prix de la ville de Tetouan, prix Mohamed Reggab (spécial du jury), prix Azzedine Meddour pour la première 'uvre, prix du public, prix d'interprétation féminine et masculine...
En collaboration avec l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), une douzaine de films, parmi les classique du cinéma algérien, vont être projetés. Il s'agit, entre autres, de « L'opium et le bâton » de Ahmed Rachedi, « Chronique des années de braise » de Mohamed Lakhdar Hamina et « Nahla » de Farouk Beloufa. Les courts métrages n'ont pas été mis de côté. Le public de Tétouan découvrira notamment de « Houria » de Mohamed Yargui et « Le dernier passager » de Mounes Khammar, ces deux jeunes cinéastes sont présents à Tétouan.
Les critiques Ahmed Bejadoui, Mohamed Bensalah et Nabil Hadji vont animer un débat à l'Institut national des beaux arts de Tétouan sur les cinquante cinq ans du cinéma algérien. « Cet hommage de Tétouan termine un cycle consacré au septième art algérien à la faveur de la célébration du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Ce cycle a commencé au festival d'Abu Dhabi, puis à Carthage à Tunis, ensuite à Doha» , nous a déclaré Nabila Rezaïg, chef du département cinéma à l'AARC.
Le festival de Tétouan rend hommage aussi à l'actrice marocaine Touria Alaoui, au cinéaste tunisien Rhida Behi, à l'acteur égyptien Ahmed Hilmi, au réalisateur marocain Saad Chraïbi et au cinéaste espagnol Fernando Trueba. Saad Chraïbi, 61 ans, est connu par sa trilogie : « Femmes et femmes », « Jawhra, fille de prison » et « Femmes en miroirs ».
« Si nous rendons hommage ici à Tétouan à Saad Chraïbi, c'est pour saluer en lui des cinéastes qui ont balisé le chemin pour les nouvelles générations du cinéma marocain. Nous attendons avec passions ses futurs films », estiment les organisateurs.
Le festival de Tétouan a consacré un espace aux débats. Cette année sont abordées les thématiques de l'histoire des maures dans le cinéma, le cinéma et le roman marocain et la co-production cinématographique en méditerranée.
Nabil Benabdallah, président de la Fondation du festival, a déclaré lors de la cérémonie d'ouverture que La manifestation vise « la promotion des valeurs universelles de partage, de liberté, d'ouverture et de tolérance».


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