Algérie

Festival de musique andalouse Sanaâ



Festival de musique andalouse Sanaâ
Rendez-vous n On se souviendra de ce violoniste dont le?physique télégénique ne laissait pas indifférent le téléspectateur.Que dire de sa maîtrise du violon, un instrument qu'il utilisait avec grand art et beaucoup d'aisance. L'hommage qui est rendu au regretté virtuose se matérialisera par?la présence de Nassima Chabane et l'orchestre El Bachtarzia de Koléa pour la cérémonie d'ouverture ce jeudi 3 décembre.Cette 9e édition se veut également la mise en valeur d'un instrument qui a, depuis le début du 20e siècle, pris une grande importance dans les orchestres de musique classique algérienne des trois grandes écoles.Selon la commissaire du festival, l'édition 2015 connaît des nouveautés comparativement aux précédentes. L'une d'elle s'inscrit dans la présélection des ensembles musicaux. En effet, les membres du jury se sont déplacés vers les maisons de la culture wilayales pour distinguer parmi les formations musicales, celles qui sont les plus méritantes.Outre la salle Ibn Zeydoun pour la sélection des troupes des wilayas du centre, Mostaganem et Béjaia ont été les villes où se sont déroulées les préqualifications des orchestres de musique classique algérienne en vue de participer à l'édition 2015.Douze formations, au lieu de?huit, vont s'illustrer face au public mélomane durant le festival, avec un passage de trois orchestres pour chaque soirée et cela à partir de 19h.? Il s'agit, entre autres, de«Naghma», de Béjaia, «El Othmania Fen Andaloussi», de Ténès, «Ibn Badja», de Mostaganem,?«El Amraouia», de Tizi Ouzou, «Diar El Andalous», de Blida,«Bibane El Andalous», de Bordj Bou Arréridj, «Les beaux-arts», d'Alger, «El Youssoufia El Andalous», de Miliana et«El Amel», de Sougueur.Prenant la parole, Mme Aksous, membre du comité d'organisation a mis en exergue le renouveau de la musique andalouse chez les jeunes musiciens dont l'âge varie entre 15 et 18 ans en déclarant : «La musique andalouse a de l'avenir». Elle relèvera le fait que de plus en plus de filles sont attirées par ce genre musical ancestral, en intégrant des groupes et des associations. A cet égard, la clôture sera animée justement par un orchestre essentiellement féminin faisant partie de l'Enama et par? le chanteur? Hamidou, ce sera également l'occasion de primer les trois meilleures formations qui auront exercé des prestations musicales éloquentes.Des conférences vont s'insérer à l'événement et porteront sur «La terminologie technique en usage en musique, le phénomène rythmique tres singulier du n'siraf, la transcription de la musique andalouse et l'apport du violon-alto à la dimension musicale andalouse», ces rencontres vont être animées respectivement par Salah Boukli-Hacène, Djalal Ghazi, Karima Benmayouf et Hafid Mouats.Pour rappel, les animations artistiques et les rencontres culturelles se dérouleront, d'une part, au niveau de la salle Ibn Zeydoun, et d'autre part, à la salle Franz Fanon. Cheikh Abdelghani Belkaid est né en 1916 à Staouéli. Dès son jeune âge, il s'initie à la mandoline, cependant, ?Mahieddine Bachtarzi l'encourage à opter pour le violon, pour intégrer?la troupe El Djazairia dirigée par Mohamed Fakhardji. C'est aux côtés de ce maître qu'il s'affirme dans le genre andalou pour faire partie de l'ensemble de la Radio nationale et de l'orchestre dirigé par Mustapha Skandrani.




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