Algérie

Festival de cannes, pour en finir avec l'édition 2010 : « Yes, we Cannes »


Festival de cannes, pour en finir avec l'édition 2010 : « Yes, we Cannes »
Cette semaine encore, nous retournons sur lafameuse Croisette pour une sorte de bilan del'événement et un regard qui prend du recul. Bien sûr, ces dernières semaines, le film Hors-la-loi a attiré toute notre attention. Nous avions commencé à en parler dès le début du projet en y consacrant, notamment au cours des derniers mois, un reportage de tournage et des entretiens avec le réalisateur et les acteurs principaux. La passion qui a entouré sa sortie, avec les man'uvres politiques destinées à le torpiller, l'ont propulsé à la une des médias. Et, comme lors de toute interdiction ou tentative d'interdiction, les censeurs deviennent souvent les meilleurs publicitaires d'une 'uvre.D'ailleurs, comment ne pas relever que la manifestation organisée contre le film de Bouchareb ressemblait davantage à une évasion massive des maisons de retraite du Cannois, ses membres n'ayant pas même réussi à rallier leurs enfants et petits-enfants. C'est donc désormais dans sa diffusion en salle que se jouera le destin du film. Il faut s'attendre à un très fort engouement des publics à son égard, et sans doute à d'autres tentatives des mêmes nostalgiques, rêvant de récidiver l'interdiction de La Bataille d'Alger au siècle dernier. Interdiction chagrine car le film de Pontecorvo avait connu une carrière mondiale longue et profonde et qu'il est désormais diffusé et vendu en Dvd dans toute la France.De notre côté, ce n'est pas toutes les décennies qu'un film algérien est sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes, la vitrine mondiale la plus prestigieuse du septième art. Ce n'est pas rien. C'est même très important.Beaucoup attendaient une deuxième Palme d'or, improbable avions nous dit, car les critères de choix à Cannes ont toujours été aléatoires, comme dans toute compétition culturelle. Le sport a cet avantage (et encore !) sur l'art de mesurer les performances en temps ou en scores. Bouchareb n'a pas attendu, pour sa part, et s'est tout de suite rendu aux USA où plusieurs projets de films l'attendent, et sans doute une carrière holywoodienne.Les articles ci-après attirent l'attention sur plusieurs aspects de Cannes et de sa dernière édition. Ils mettent surtout en valeur la participation de jeunes réalisateurs algériens avec des courts métrages de fiction prometteurs. Si Bouchareb, qui a toujours tenu à présenter ses films sous le pavillon algérien, est en quelque sorte un porte-drapeau, ces jeunes réalisateurs sont l'emblème d'avenir d'un cinéma national qui a beaucoup progressé mais reste à construire sur des bases solides et pérennes.
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