Algérie

Festival de Cannes ou Festin de «Connes»


Ces jours-ci, les caméras sont braquées sur l'armada festive à Cannes. Une occasion pour honorer les meilleures 'uvres cinématographiques ainsi que leurs lauréats. Bien évidemment, l''il de l'artiste ne verrait aucunement un milieu idéologue puant le racisme sous l'oripeau de l'universalisme.
Outre l'aspect esthétique, si l'idéologie peut-être véhiculée dans l''uvre, reste à savoir à quels desseins ' Plus explicitement, cette édition a été marquée par deux affaires dont la fiction s'en passerait. Un comédien censuré, un «pyromane» honoré. Le premier maîtrisant parfaitement l'art de déranger ; ce qui lui a valu une censure à quatre épingles ; alors que le second s'est pleinement pavané sur le tapis rouge en compagnie de ses ex-sbires assassins de Kadhafi. Beau spectacle en vue' Au fait, avec ces «héros», il y avait également leurs «frères de combat» syriens. Ces nouveaux parvenus sont venus sceller un pacte de «fraternité combattante» sous le regard «affectueux» de leur mentor philo-sioniste. Au cours de cette rencontre, qui a eu lieu à Paris, l'un des «héros» du bastion rebelle libyen de Misrata, a expliqué aux deux Syriens que «Bernard-Henri Levy a été le premier à être venu en Libye. Ce qui s'est passé l'a été grâce à lui, car il connaissait Sarkozy(') Je vous souhaite la même chose». Emouvant, non ' Emotion pour émotion, parole au «stratège» : «Ils étaient en Syrie, il y a encore quelques heures, ils sont sortis clandestinement (...) et ont pris des risques insensés pour être avec nous ce soir.» Pour le philo-sioniste : «Aux Jeux olympiques, il y a quelque chose qui s'appelle le passage du flambeau. J'aimerais que demain, à Cannes, vous passiez le flambeau de ce que vous avez fait à nos amis syriens. C'est le sens de notre rencontre. Vous avez la flamme de la liberté, vous la passerez à nos frères syriens.» Ah, ce mot «frère» ! Un mot qui assassine délicatement. En réaction à ces propos, ô combien pathétiques, l'un des deux Syriens, désormais officier dans l'un des groupes rebelles, ému aux larmes, est alors sorti de la pièce. Oui, le bonhomme a la chair tendre. Ce qui n'est pas le cas de Dieudonné qui en réponse au «sionistan» a quand même donné une représentation au théâtre de la Main d'Or, retransmise en direct sur son site officiel. Alors ' Avec le syndrome sioniste, je crois que ce Festival de Cannes a tendance à virer vers un festin de «Connes»


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)