Le rideau est tombé, mercredi soir au TRA, Azzedine Medjoubi sur le 1er festival de la chanson et musique citadines en présence d’un grand public venu assister à cette soirée magistralement animée par Hadj Ghaffour, Hamdi Benani et Guessoum Aek.
La cérémonie de clôture a été marquée par l’allocution de Driss Boudiba, directeur de la Culture, suivie de celle du wali qui s’est félicité de cet évènement culturel qui a obtenu un franc succès, tant sur le plan organisationnel que celui de la participation et de l’engouement populaire.
«Ce festival devient un symbole pour la vie culturelle de Annaba. Nous remercions tous les artistes qui y ont participé», dira le chef de l’exécutif. Ce fut une soirée exceptionnelle au cours de laquelle l’art et la manière d’interpréter cette musique étaient au rendez-vous. Le chanteur Guessoum Aek devait gratifier le public connaisseur de morceaux anciens pris dans le Chaâbi tel que «Loualef Kif Sahel...» dans une ambiance entraînante. Suivi ensuite par le célèbre chanteur annabi Hamdi Benani qui a interprété dans le genre haouzi «Sidi Taleb» puis «Medha annabia» et une troisième chanson malouf «Sidi Brahmi Ya Moula Ser» qui a suscité l’admiration de l’assistance qui a répondu par des ovations.
La dernière prestation de cette soirée fut présentée par le doyen de la musique dans le genre haouzi, Hadj Ghaffour et son orchestre dont la réputation a déjà dépassé les frontières et qui s’est illustré encore par la qualité du spectacle que le public annabi a longuement ovationné. Il est clair qu’à Tlemcen la musique andalouse reste une grande école.
Enfin, tous les chanteurs et associations, qui ont évolué sur scène durant toute la semaine à Annaba, ont montré leur talent et leur capacité à charmer ou captiver le public annabi.
Posté Le : 14/10/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : Tayeb Zgaoula
Source : www.quotidien-oran.com