Algérie

Festival d'Oran du film arabe: Trois courts-métrages entrent en compétition



C'est dans le cadre de la 6ème édition du festival d'Oran du film arabe que les trois courts métrages, en l'occurrence "El balah el mor" (datte amère), "Et-tariq" (le chemin) et "El yed el yousra" (la main gauche) sont entrés en compétition, dimanche dernier, à la cinémathèque d'Oran. Un large public de cinéastes et d'amateurs du septième art a suivi la projection de ces 'uvres, traitant des douleurs de l'exil, de la nostalgie du pays et de l'amertume de séparation de la famille. Le court métrage palestinien "El balah el mor" réalisé par Djihad Cherkaoui met en exergue, durant 48 minutes, la douleur du peuple palestinien poussé à l'exil et son combat pour le retour au pays. Des séquences de l'archive palestinien présentent l'oppression exercée par l'occupant israélien violant le droit des Palestiniens à la vie dans leurs pays, spoliant leurs terres, leur histoire, leur patrimoine et leurs habits traditionnels. En effet, ce film, entrecoupé de morceaux de chants révolutionnaires, relate l'histoire d'une mère palestinienne âgée de 86 ans vivant à Ghaza. Sa nostalgie pour sa ville natale de "Jaffa" d'où elle a été expulsée lors de la Nekba de 1948, la pousse à consulter un album de photos pour apaiser la douleur de la séparation et nourrir l'espoir du retour. Les scènes de souvenirs de cette mère symbolisant le pays, reviennent à chaque fois que renaît son désir de retour. Et elle trouve son réconfort quand elle se met à préparer pour ses enfants une confiture de dattes des palmiers enlevés par les grues de la répression israélienne. Le film syrien "Et-tariq" du réalisateur et scénariste Raslan Chamit traite quant à lui de l'histoire d'un jeune irakien atteint d'une invalidité en tentant de s'introduire clandestinement en Ukraine fuyant l'occupation de son pays et cherchant à subvenir aux besoins de sa famille. Il devient, cependant, un fardeau pour sa famille en Irak. Enfin, le film marocain "El yed el yousra" se résume dans la souffrance d'un enfant Abdelali qui utilise sa main gauche dans ses actions et ses mouvements. Son père à l'esprit rétrograde lui cassa cette main, ce qui développe chez lui un grand complexe qu'il tente de dépasser progressivement. Présidé par le cinéaste algérien Anis Khemmar, le jury de cette sixième édition du FOFA aura à choisir entre les quatorze courts métrages mis en compétition.


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