Algérie

Festival culturel Arabo-africain de danse folklorique


Festival culturel Arabo-africain de danse folklorique
C'était une palette riche en sonorités musicales qu'a concoctée la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou durant ce week-end, dans le cadre du festival culturel arabo-africain de danse folklorique. La soirée de jeudi a été exceptionnellement marquée par un gala animé par Amel Zen et le groupe Freeklane. Dans une ambiance enflammée, la jeune artiste montante Amel Zen a entraîné le public dans des sonorités typiques à sa région natale Gouraya de Beni Ali en interprétant, notamment Yeliss Yourayen, un texte en tachenouit de Belkacem Silti interprété dans les années 80 par le groupe Yourayen qui ont laissé un grand patrimoine dans la région. Amel Zen rendra un hommage à Na Cherifa, en interprétant un texte du répertoire de cette grande dame de la chanson kabyle. "On ne peut pas passer à côté de cela, Na Cherifa est une grande dame qui m'a beaucoup inspirée. Je voulais faire un petit hommage pour elle", soulignera Amel Zen tout en annonçant un prochain album, sans toutefois avancer une date exacte concernant sa sortie. L'autre invité de la soirée de jeudi, le groupe Freeklane. Acclamé longuement par le public, notamment les jeunes, ce groupe, à sa tête Chemseddine Abbacha alias Chemsou, a offert des moments de "délire". Pour Chemsou, "je suis heureux d'être ici. Une occasion de dire qu'on est Africains et Algériens et de passer des messages de paix, d'amour et surtout de passer un moment avec notre public. Personnellement, c'est l'occasion de revenir vers mes ancêtres puisque je suis d'ici, de Tizi Ouzou". La soirée de vendredi a, quant à elle, été marquée par le passage de Maâlem Mejbar, qui s'illustre dans le genre diwane. Il a rendu un vibrant hommage à Nelson Mandela et à la Palestine. Il cédera la scène ensuite au groupe Djmawi Africa. Cette formation a trouvé un public majoritairement jeune, "adepte", qui s'est lâché sur la piste tout en reprenant en ch?ur les plus beaux titres de son répertoire. Pour Djamil Ghouli du groupe Djmawi Africa, cette rencontre avec le public est "l'occasion de transmettre un message et dire qu'il il y a un problème identitaire chez nos jeunes qui se tournent vers l'Occident et le monde arabe, alors que leur véritable identité est là chez eux". Et de relever : "Il faut explorer notre africanité, c'est pourquoi d'ailleurs nous avons ajouté le terme Africa dans notre appellation."K. T.NomAdresse email


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