FESTIVAL ARABO-AFRICAIN DE DANSE FOLKLORIQUE DE TIZI OUZOU

La 9e édition du Festival arabo-africain de danse folklorique s'est ouverte mercredi soir à Tizi Ouzou. Le coup de starter a été donné par le secrétaire général de la wilaya et le directeur de la culture.L'ouverture officielle a été suivie d'un défilé (des 26 troupes participantes) qui s'est ébranlé depuis la maison de la culture Mouloud-Mammeri vers la place de l'Olivier. La caravane bariolée a traversé, au rythme des tambourins, les grandes artères de la ville, en passant par l'avenue Houari-Boumediene, la place de l'ancienne mairie et l'avenue Larbi-Ben-M'hidi.Le commissaire du festival, El Hadi Ould Ali, a, lors de son allocution d'ouverture, indiqué que "cette 9e édition sera placée sous le signe de l'amitié, de la solidarité et de la paix entre les peuples. Ce festival en hommage à Nelson Mandela revêt un sens particulier. Quelques mois après la disparition de cette icône de la liberté, dont le monde entier a salué l'héritage, nous mesurons la marque indélébile qu'il a laissé dans l'histoire et l'actualité de son message", tout en rappelant que cette édition est placée également en signe de solidarité avec le peuple palestinien.Le gala d'ouverture du festival a été animé par Lounis Aït Menguellet accompagné de son fils Djaffar qui a, à l'occasion, interprété lui aussi des titres tirés de ses albums, avant de céder la place à son père qui avait indiqué préalablement, lors d'un point de presse, que "c'est un bonheur pour moi de rendre aujourd'hui hommage à un grand homme de la trempe de Mandela qui a marqué l'histoire de l'humanité". Parallèlement à ce gala animé par Lounis Aït Menguellet, présenté au niveau de la grand salle de la maison de la culture, les planches du Théâtre régional Kateb-Yacine ont accueilli les troupes de danse Ithran n'da Moulud, Qarabla de Beni M'zab, Babemba du Mali, Keton Mafin de Toussiana du Burkina Faso. Mme Ghezali, présidente de l'association algérienne en Espagne, qui a déclaré être "très honorée de participer pour la troisième fois à ce festival", a indiqué qu' "à l'occasion on va présenter un spectacle de danse chaoui, raï, kabyle et flamenco ; c'est une fresque de culture des deux pays, algérien et aspagnol".De son côté, le représentant de la compagnie Rem'De de Côte d'Ivoire, Vamoussa Dimoundé, nous a déclaré que «on est à notre 7e participation à ce festival qui est un espace d'échange culturel exceptionnel. En Kabylie, la chaleur humaine est plus forte et plus grande. On sent la chaleur de l'Afrique noire quand on est ici. Concernant la danse, il faut savoir qu'en Côte d'Ivoire la danse c'est au quotidien. En fait, c'est le seul moyen d'expression universel dont on dispose. On ne parle pas tous la même langue, mais par la danse, on se comprend tous.»Dans la soirée de jeudi, en plus des troupes qui se sont succédé sur les planches du Rhéâtre régional, la maison de la culture a accueilli Amel Zen et le groupe Freeklane.K. T.NomAdresse email