Festival amateur amazigh C'est parti !

Quinze troupes des wilayas de Béjaïa, Tizi Ouzou et Bouira sont attendues dans cette nouvelle édition du théâtre amateur d'expression amazighe qui s'apprête, à tenir, sept jours durant, sa 8e édition jeudi dernier à Akbou. «Au programme autant d''uvres, qui, par-delà l'aspect festif, entendent rendre compte de leur niveau de pratique théâtrale, de la passion et de l'enthousiasme qui les animent», a indiqué le président de l'association Etoile culturelle d'Akbou, organisatrice de l'événement. Mouloud Salhi n'ambitionne pas moins, à ce titre, d'en faire une occasion pour revitaliser et vivifier la pratique du théâtre dans la région, notamment dans la vallée de la Soummam où outre le nombre de troupes pratiquantes, les collectivités locales semblent de plus en plus s'y intéresser. C'est le cas, notamment, en plus d'Akbou, des localités de Chellata, Ighrem et Amallou qui non seulement mettent la main à la poche, mais encouragent aussi l'accueil ou l'organisation de ce type de manifestations sur leur territoire. «Il y a un intérêt, voire un enthousiasme. C'est vraiment encourageant», s'est-il réjoui, indiquant que les spectacles prévus, à l'occasion de cette édition, seront présentés dans chacune de ces localités. La raison de cet intérêt, tient à l'évidence, dans le succès des manifestations antérieures, qui n'ont cessé de gagner en popularité et l'ambition de faire naître des talents sur place, a-t-il ajouté, tout en relevant que beaucoup de troupes «bien que travaillant dans l'ombre, voire dans l'anonymat restent pétries de qualités». Initiée dans le sillage des célébrations inhérentes au 50e anniversaire du recouvrement de l'indépendance nationale, la manifestation se veut également une halte pour rendre hommage au dramaturge Boubekeur Makhoukh, ravi à la vie à 44 ans, mais qui a laissé une vive empreinte sur la scène du théâtre national professionnel.