Le coup d’envoi du festival Aïssa Djarmouni a été donné avant-hier lundi, à 15 h, par la ministre de la culture Khalida Toumi. Les festivités proprement dites n’ont débuté qu’à 22 h au théâtre de Verdure, mitoyen à la salle des fêtes Sidi R’ghiss sur les hauteurs de la ville d’Oum El Bouaghi. Des troupes folkloriques de Aïn Fakroun, de Khenchela, du diwan La Casbah d’Alger se sont relayées sur la scène. De même, sont programmés de jeunes chanteurs chaouis, ayant opté pour le modernisme du genre aurésien. Au préalable, le public a assisté à de remarquables expositions de tapis, d’objets d’art et de tableaux sculptés sur bois, et ce, dans le hall de la maison de la culture Nouar Boubakeur. A noter que le travail du sculpteur Kébir Morakchi a attiré l’attention des visiteurs... de la direction de l’artisanat. Pour la journée de mardi, la manifestation a comporté trois volets. Outre une table ronde ayant pour thème « Culture et patrimoine local », il est prévu la présentation d’une pièce de théâtre au profit des enfants par l’association Création culturelle de Batna. La soirée toujours au théâtre de Verdure Sidi R’ghiss, le public est convié à renouer avec la chanson ancienne et les Rahaba (chorale du terroir). L’invité de marque de la soirée ne sera autre que le grand chanteur kabyle Aït Menguellat dont les tubes seront sans doute fredonnés par les mélomanes. Nous y reviendrons avec la suite du programme qui s’étalera jusqu’à jeudi prochain.
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Posté Le : 26/07/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : L. Baâziz
Source : www.elwatan.com