Algérie

Fespaco L'incontournable festival du cinéma



Un grand spectacle a donné, hier, à Ouagadougou, le coup d'envoi du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), incontournable festival du cinéma d'Afrique, qui, pour sa 23e édition est dédié aux femmes, puisque tous les jurys auront des présidentes.
La soirée d'ouverture a été marquée par un spectacle du chorégraphe burkinabè, Seydou Boro, exécuté par quelque 200 artistes venus du Burkina Faso, du Bénin et du Niger. Egalement au programme : un concert du groupe nigérian à succès, Flavour, et des feux d'artifice.
Jusqu'au 2 mars, Ouagadougou sera la capitale du cinéma africain et de grands noms sont annoncés, comme les cinéastes Abderrahmane Sissako (Mauritanie), Mahamat Saleh Haroun (Tchad) et le Sénégalais, Alain Gomis.
Parmi 170 films projetés sur sept sites, 101 seront en compétition pour ce rendez-vous créé en 1969 afin de «prendre le pouls de l'évolution du cinéma et de l'audiovisuel africains et de la diaspora», selon l'expression du délégué général, Michel Ouédraogo.
Dans la section longs métrages, vingt films brigueront l'Etalon d'or de Yennenga, la récompense reine. L'Algérie prendra part à la compétition officielle avec trois longs métrages, Yema de Djamila Sahraoui, Zabana de Saïd Ould Khelifa et Le repenti de Merzak Allouache, qui sont en lice pour le Yennenga d'or, la plus haute distinction du Fespaco. Le prix de la sélection officielle du meilleur film documentaire sera disputé par le film Bouts de vies, bouts de rêves de Hamid Benamara. Le film Les pieds sur terre, de Mohamed El-Amine Hattou, concourra, pour sa part, dans la compétition fiction courts métrages.
Par ailleurs, le dernier film de la réalisatrice algérienne, Fatma Zohra Zammoum, Combien tu m'aimes (Kedach Ethabni), sera projeté dans le cadre du programme «Panorama du Fespaco». Deux autres 'uvres algériennes seront également à l'affiche, il s'agit des films documentaires La langue de Zahra de Fatima Sissani et Afric hôtel de Nabil Djedouani et Hassan Ferhani, qui seront projetés hors compétition.
Le Fespaco est aussi une occasion pour les professionnels du secteur de débattre de la situation du 7e art en Afrique et de tisser des relations entre les différents marchés du cinéma. Le programme prévoit aussi une série de conférences et tables rondes. Le Festival, comme à l'accoutumée, a aussi son programme d'activités parallèles dont le projet «Fespaco classique», qui prévoit de projeter cinq films classiques ayant connu du succès auprès des publics des villages. Les projections seront suivies de débats.


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