Monté et mis en service au pôle ferroviaire à «Ferrovial Annaba» le train «Coradia», de type autorail à faible consommation, verra le jour dès 2020 en Algérie.C'est ce qu'a affirmé notre source proche du dossier. Elle a précisé que l'opération sera réalisée en partenariat avec un groupe étranger qui serait le Français Alstom. Elle porte sur le montage de trains faisant fonction de trains régionaux dont la vitesse maximale atteindra les 140 km/h pour une capacité de 230 voyageurs. L'opération concernera également le montage de voitures hybrides (VH), voitures métro (VM) et trains à grande vitesse (TGV).Ces opérations sont prévues pour être mises en service dès 2020. Globalement, le projet sera générateur de plus de 1 000 postes de travail à l'entreprise Ferrovial. Celle-ci compte actuellement à peine 350 agents et cadres. Ainsi, après six années de temporisation, cette fois, c'est bien parti pour une politique ferroviaire agressive.Le contrat «Cital » pour l'acquisition de 98 trains Coradia polyvalent révélé en début d'année dans ces mêmes colonnes, est déjà une vieille histoire. L'heure est à la mise en place de la grosse batterie du ferroviaire algérien. Cela est fait sous la forme d'un montage sous étiquette «Ferrovial». Tel sera le sigle de l'entreprise en charge du 1er pôle ferroviaire en Algérie.Il reste l'avis du Conseil des participations de l'Etat (CPE). Cette institution est appelée à se réunir dans les prochains jours. Pour les experts, ce dernier aspect ne devrait pas poser de problème. Le gouvernement veut frapper fort en entamant le programme de développement du réseau ferroviaire algérien pour lequel il a dégagé 20 milliards de dollars. D'autant que celui prévu dans la première phase consistant en la réalisation de plus de 3 000 km, est bien avancé.Tout concorde à dire qu'à la timidité des démarches de la dernière décennie, les pouvoirs publics sous l'impulsion du président de la République, se sont résolument engagés dans une politique de transformation de l'économie nationale. L'entreprise Ferrovial et son partenaire étranger actionnaire à hauteur de 49% au capital affichent déjà leurs ambitions.Du côté algérien notamment où les principaux dirigeants ne s'attardent plus à faire le décompte des erreurs, voire les fautes, les manquements, les contradictions et les renoncements des uns et des autres. Laissant de côté leurs suspicions chroniques à toute idée nouvelle, les décideurs ont entrepris les démarches sur la voie de la production et la productivité.Ce qui n'a pas empêché le ministère des Transports de s'intéresser à ce qui se fait dans les autres secteurs en relation avec ses nombreux et différents projets, à l'exemple de l'énergie et des mines et des travaux publics avec lesquels la coordination est impérative. Dans ce cadre, il est question de formule de partenariat interne et externe pour l'élaboration du schéma national des infrastructures des transports (Snit) tous segments confondus. Notre source souligne qu'il s'agirait de réglementation des réseaux, des systèmes de régulation et de techniques de gestion très pointues.Ce projet est d'autant plus important qu'il figure parmi les principales recommandations du programme de relance économique prôné par le président de la République. Il implique plusieurs autres plans sectoriels dont essentiellement ceux relatifs aux stratégies : routière, portuaire, ferroviaire et aérienne. La démarche interviendrait dans un contexte complexe de densification de réseaux, de croissance économique et d'urbanisation.Le montage sous étiquette «Ferrovial» de VH, VM, TGV a imposé aux concepteurs d'évaluer les financements nécessaires, les modes envisageables de montage financier, de partage de ressources et de contribution des différents partenaires potentiels. Ce qui justifierait le partenariat avec des firmes étrangères dont le constructeur français Alstom. Il est déjà partenaire à hauteur de 49% au capital social de Cital Annaba.Il a été sollicité pour ses compétences, son savoir-faire et sa maîtrise technologique. La mise en route de cette 2e phase du programme de développement du réseau ferroviaire donne un plus au secteur des transports. Il a été pour beaucoup dans l'accélération des travaux de réalisation d'une ligne minière de 3 000 km.Elle est destinée au transport des minerais de fer et de phosphate de Ghar Djebilet et Tébessa vers le complexe d'engrais phosphaté de Oued Kebrit et celui sidérurgique El-Hadjar. Il reste la nécessaire mise à niveau de nos entreprises à travers la modernisation de leurs moyens pour prétendre répondre aux besoins du marché national, exporter et faire de la valeur ajoutée une question algéro-algérienne.
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Posté Le : 18/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Djabali
Source : www.lnr-dz.com