Ferradj : «J'aspire à revenir en sélection en juin»

«Ce fut une période difficile pour moi»
«La concurrence en sélection ne me fait pas peur»
L'international algérien du Stade Brestois, Brahim Ferradj, et comme nous l'avons annoncé dans nos précédentes éditions, retrouve peu à peu le rythme de l'entraînement et devrait très probablement réintégrer le groupe brestois d'ici à quelques jours. Grièvement blessé à un genou, le 29 juillet dernier, l'arrière droit des Verts dit se sentir de mieux en mieux et assure que la blessure fait désormais partie du passé. Interviewé hier matin par notre cons'ur de radio Chaîne III, Nassima Djaout, Ferradj, au moral d'acier, a expliqué que ses objectifs à court terme étaient surtout de retrouver le plus normalement l'entraînement avec le groupe, reprendre sa place de titulaire au sein de son club et viser, par la suite, un retour en force, au mois de juin prochain, au sein de la sélection nationale qui sera appelée, comme tout le monde le sait, à enchaîner trois rencontres importantes pour le compte des éliminatoires du Mondial-2014 et de la CAN-2013. «Actuellement, je vais bien, je vois le bout du tunnel et en principe, je devrais reprendre très bientôt le chemin de l'entraînement collectif. Mes objectifs à court terme sont de travailler durement, retrouver la compétition officielle et ma forme habituelle et bine évidemment ma place de titulaire. Suite à quoi, je me pencherai sur mon retour en sélection. Comme tout Algérien, je pense aux éliminatoires de la CAN-2013. J'ai eu un avant-goût de la sélection par le passé et je peux vous dire que ça m'a beaucoup plu. J'aime l'Algérie et je serai ravi de revenir le plus rapidement possible en EN. Maintenant, je pense avoir repris au bon moment. Ça me laisse du temps jusqu'à juin, pour être prêt à effectuer mon retour en sélection. J'aurai le temps de récupérer et retrouver mes moyens. Je ne sais pas dans quel état je serai pour la rencontre de février (Gambie).»
«Ce fut une période difficile pour moi»
Eloigné durant presque six mois maintenant des terrains et de la compétition, à cause de cette blessure, Ferradj assure que cette longue période d'absence a été compliquée pour lui, d'autant qu'il n'en est pas à sa première du genre. Toutefois, le joueur reconnaît que ce sont les risques du métier et que c'est le destin qui en a voulu ainsi.
«Oui, ce fut très difficile pour moi de vivre cette longue absence. Surtout de voir mes coéquipiers s'entraîner. Ce n'était pas du tout facile, mais bon, j'ai eu déjà à faire à ce genre de blessure et je savais donc à quoi je m'attendais. Ça m'a permis de garder le moral. Ce sont des choses qui arrivent. Je savais qu'avec le temps, je finirai par me remettre. Il faut savoir avancer.»
«Korichi a demandé de mes nouvelles»
Le Brestois a confié que l'adjoint du sélectionneur national, en l'occurrence Nordine Korichi, l'a récemment appelé et a demandé de ses nouvelles. Un geste, dit-il, qui l'a beaucoup rassuré et le pousse à travailler davantage.
«Ce n'est pas Halilhodzic qui m'a appelé. J'ai eu son adjoint avant les vacances de Noël. Il a pris de mes nouvelles. Il y a eu aussi le médecin de la sélection qui me contacte assez souvent. Vraiment, ça rassure et ça me fait plaisir. Cela me pousse à revenir en force le plus vite possible.»
«La concurrence en sélection ne me fait pas peur»
Avec la convocation quasi certaine lors du prochain stage de l'EN du sociétaire de la Real Sociedad, Liassine Bentaïba Cadamuro, et la forme éblouissante du Sétifien Hachoud, la concurrence pour le poste d'arrière droit en sélection s'annonce très chaude. Néanmoins, cela ne semble pas inquiéter pour autant Brahim Ferradj qui se dit prêt à en découdre et démontrer qu'il mérite bien le statut de titulaire avec les Verts. «Bien sûr que je suis prêt pour la concurrence. Ça fait partie de la vie d'un footballeur de haut niveau, j'ai toujours connu ça. Il y a toujours de la concurrence aussi bien en sélection qu'en club. Je ferai en sorte d'être le meilleur pour arracher une place de titulaire. En tout cas, si je suis bon, je jouerai. Dans le cas contraire, je serai sur le banc. Je ne me mets pas de pression particulière.»